A l'instar de l'Allemagne notamment, la Belgique s'est complètement loupée pendant la Coupe du monde. Les Diables Rouges, notamment à cause d'une défaite face au Maroc (0-2), ne sont pas sortis des poules après avoir pourtant atteint les demi-finales en 2018. Un véritable fiasco sur lequel est revenu Roberto Martinez, qui a quitté la sélection belge juste après le Mondial.

Martinez dément les tensions du vestiaire

L'ancien sélectionneur de la Belgique est notamment revenu sur les tensions annoncées au sein de son groupe. Une bagarre aurait même éclaté entre Kevin De Bruyne, Eden Hazard et Jan Vertonghen. « La mauvaise ambiance ? C'est totalement faux, a assuré Martinez dans un entretien accordé à la Cadena Ser. C'est un groupe très fort et engagé. Une fausse information est venue d'un média français qui a expliqué qu'il y avait eu une bagarre alors que ce n'était pas vrai. Ce qui a été amplifié après la défaite face au Maroc. »

Le calendrier, la cause du fiasco belge ?

Concernant les mauvaises performances de son équipe, Roberto Martinez a trouvé la raison. Selon lui, le calendrier imposé par la FIFA n'a pas permis à ses joueurs d'arriver totalement prêts à la Coupe du monde. « J'en étais convaincu avant et cela s'est rapidement confirmé. Il n'y avait pratiquement pas de temps pour la préparation. Le Danemark et l'Allemagne ont été éliminés rapidement, même l'Argentine a perdu son match d'ouverture contre l'Arabie Saoudite. La tactique n'a pas été la seule à jouer un rôle au Qatar. Le Maroc et l'Argentine ont profité du climat chaud et d'un nombre énorme de supporters. Ils jouaient des matches à domicile », s'est justifié le technicien espagnol, qui regrette la montée en puissance trop tardive de son équipe. Lors de ces deux premiers matchs, nous n'avons pas atteint notre niveau normal. Lors du troisième match contre la Croatie, nous avons bien joué, mais le ballon ne rentrait pas.»

Martinez défend Hazard becs et ongles

Enfin, Roberto Martinez s'est exprimé sur le cas Eden Hazard, sélectionné et titulaire durant cette Coupe du monde alors qu'il rencontre des difficultés au Real Madrid depuis trop longtemps. «Je sais à quel point ces deux dernières années ont été difficiles pour Eden en tant que footballeur en club. Il a eu trop de temps pour réfléchir, il a été très dur, il s'est engagé à 100%, il veut réussir dans son club. Ce n'est pas facile car il y a toujours ce bruit, ce doute d'un joueur qui ne joue pas tous les week-ends. Pour nous, il n'y a pas eu de débat pour savoir s'il devait faire partie de l'équipe nationale ou non", a conclu l'ancien coach d'Everton, qui ne regrette donc pas d'avoir compté sur Hazard malgré ce fiasco au Qatar.