Xavi atteint la barre des 50 matches

Arrivé comme le sauveur du FC Barcelone à l'automne dernier après le fiasco de Ronald Koeman, Xavi a repris une équipe malade l'an dernier, pour la remettre à sa place, c'est-à-dire en Ligue des champions. Un an plus tard, l'entraîneur catalan a atteint la barre des cinquante matches dirigés sur le banc du Barça lors du Clasico au Santiago Bernabéu, face au Real Madrid. Malheureusement pour le coach barcelonais, tout ne s'est passé comme prévu, puisque ses hommes se sont inclinés (3-1), et ont perdu la tête du championnat.

Xavi passe donc à 50. L'occasion de dresser un premier bilan statistique de cette première année (ou presque) à la tête du Barça. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas glorieux. En effet, l'équipe catalane compte 28 victoires, 11 matches nuls et 11 défaites depuis l'arrivée de son ancien numéro 6. C'est, par exemple, moins bien que Ronaldo Koeman au même stade, qui comptait 33 victoires. Luis Enrique, de son côté, avait remporté 42 matches, contre 37 pour Pep Guardiola.

La fin des vaches sacrées ?

Depuis son arrivée, Xavi a dû faire face à de nombreux problèmes. De COVID, d'abord, lui qui avait dû faire appel à de nombreux jeunes au début de son mandat, mais aussi de blessures. Et puis, comme ses prédécesseurs, il a trouvé un vestiaire touché moralement, et des cadres fatigués. On pense évidemment à Gerard Piqué et Jordi Alba, lesquels ne sont plus titulaires dans la tête de Xavi. Mais aussi de Sergio Busquets.

Le numéro 5 du Barça alterne le correct et le très mauvais. Véritable machine à laver et premier relanceur de l'époque du grand FC Barcelone, Busquets a perdu de sa superbe, et ne trouve pas en Frenkie de Jong, Pedri, Gavi et consorts de véritables successeurs. Pourtant, Xavi devra prendre une décision pour son capitaine, qui plombe trop souvent son équipe ces derniers temps. Condamné à l'élimination en Ligue des champions pour la deuxième saison consécutive, le Barça va devoir trouver des solutions - malgré les absents - pour retrouver des couleurs sur le long terme. Car après des débuts réussis, l'aventure de Xavi vire au gris.