Les acteurs du football commencent à monter au créneau. Alors que Jules Koundé affirmait il y a peu qu'une grève des joueurs contre la surcharge du calendrier finirait par arriver, les entraineurs aussi n'en peuvent plus. Récemment, Carlo Ancelotti s'en prenait à l'UEFA, lui qui entraine justement un club qui risque de jouer jusqu'à 70 matchs par saison à ce rythme. Toutefois, la colère vient également d'ailleurs. A Saint-Etienne, par exemple, Olivier Dall'Oglio a, lui aussi, poussé un coup de gueule contre le calendrier surchargé.
"On demande trop. Il y a trop de matchs. C'est mon avis. Sur les Coupes d'Europe, ça devient très compliqué. Si on se met à la place du Stade Brestois, c'est compliqué. Le coach va devoir faire des sacrifices. Il ne pourra pas tout jouer. Les très gros clubs qui ont 33 ou 35 joueurs, c'est différent. Mais ça revient à dire que ce sont les gros clubs qui vont être bénéficiaires de cela, sauf que moi je suis contre ça", a d'abord expliqué l'entraineur de l'ASSE en conférence de presse.
Olivier Dall'Oglio poursuit ensuite. "Même le public risque de saturer. A la grande époque de Saint-Etienne, chaque match de Coupe d'Europe était un événement. Là, on joue tous les trois jours. Même nous on ne peut pas suivre tout ça. On dépasse la limite. Je comprends que les joueurs finissent par dire stop. Il peut y avoir une usure physique, mais aussi psychologique."