Wenger pense qu’il aurait dû quitter Arsenal plus tôt
Le 30 septembre 1996 restera une date majeure de l’histoire d’Arsenal. Car c’est celle à laquelle le président des Gunners de l’époque nomma Arsène Wenger à la tête de son équipe. Un choix risqué au vu du CV d’alors de l’Alsacien, mais particulièrement payant au vu de celui dont il pourra se vanter quelques années plus tard. Au final, l’ancien entraîneur du Nagoya Grampus restera vingt-deux ans sur le banc du club londonien, remportant presque tous les trophées possibles.
Mais tout ne s’est pas terminé de la meilleure des manières pour Wenger. Ses dernières années à Arsenal ont été beaucoup plus difficiles. Très loin du niveau que son équipe affichait plus d’une décennie auparavant, l’Alsacien s’est fait longuement chahuté par bon nombre de ses supporters, qui ont réclamé son départ pendant de longs mois. Finalement, Wenger a dirigé son dernier match avec les Gunners le 13 mai 2018. Mais le Français « regrette » désormais de ne pas avoir décidé de s’en aller plus tôt. C’est ce qu’il a avoué dans le documentaire Arsène Wenger : Invincible, qui sera diffusé le 11 novembre au Royaume-Uni.
L’Alsacien a refusé de très nombreuses énormes opportunités
Wenger parle même d’une « erreur » lorsqu’il avoue s’être « complètement identifié à Arsenal ». Il estime que son « défaut fatal » était de « trop aimer » le club du nord de Londres. Un défaut qui l’a empêché de prendre à l’époque ce qu’il estime désormais être la bonne décision. Ainsi, le Français pense maintenant qu’il aurait « dû aller ailleurs » avant l’arrivée de Stan Kroenke, l’actuel propriétaire du club, en 2007. Et ce ne sont pas les opportunités qui ont manqué.
Dans le même documentaire, Wenger donne ainsi la liste des clubs et fédérations qui l’ont approché durant sa période à Arsenal. Et celle-ci est vertigineuse :
« J’aurais pu prendre l’équipe de France, l’équipe d’Angleterre trois fois, le Real Madrid deux fois, la Juve, le PSG et même Manchester United. »
Au final, Wenger sera donc resté fidèle à Arsenal pendant vingt-deux longues années, même lorsque les résultats n'étaient plus au rendez-vous. Et s'il était annoncé proche de la Suisse il y a peu, il n’a pour le moment pas repris de banc depuis…