Quatre candidats déclarés à la reprise de Bordeaux
C’est l’un des gros enjeux de l’été en Ligue 1. En difficultés financières, sonné par le désengagement de King Street en avril et par une saison sportive éprouvante, Bordeaux devrait changer de mains durant l’intersaison. Et d’après les informations de L’Équipe, quatre repreneurs potentiels se sont manifestés et ont émis l’intention de racheter le club. D’après le quotidien, il s’agirait de l’homme d’affaires français Nicolas Hoang, de l’ancien directeur général exécutif de la LFP Didier Quillot, du duo constitué de Pascal Rigo et John Williams et enfin de Gérard Lopez.
Gérard Lopez à la recherche d'un nouveau club
Dans son édition du dimanche 6 juin, L’Équipe précise même que l’ancien patron de Lotus F1 Team - qui a aussi approché l'AS Saint-Etienne - a présenté un dossier jugé convaincant. Suffisamment en tout cas pour avoir accès, avec les 3 autres repreneurs potentiels, à la data room c’est à dire aux informations relatives aux comptes du club. Une première étape essentielle dans le processus de vente. Depuis son éviction de Lille en décembre dernier, le Luxembourgeois est à la recherche d’une nouvelle opportunité. Plusieurs fois, ses intentions de se porter acquéreur de Southampton, Valence et du Genoa ont été évoquées. C’est finalement en Gironde qu’il pourrait trouver son projet alors qu’il est aussi propriétaire de Mouscron et Boavista.
À Lille, le succès sportif et les déboires financiers
Gérard Lopez est désormais un visage bien connu en Ligue 1. Après avoir tenté de racheter l’Olympique de Marseille, qui lui a finalement préféré Franck McCourt, l’homme d’affaires avait jeté son dévolu sur Lille. Dans le Nord, son bilan en presque 4 années est mitigé. Si sportivement son rôle dans le titre de champion du LOSC - en compagnie de Luis Campos et Christophe Galtier - est incontestable, il a laissé derrière lui des finances dans le rouge et un déficit de 100 millions d'euros à combler. Résultat, le club nordiste se retrouve cet été dans l’obligation de vendre afin de retrouver l’équilibre. Pour ces raisons, le fonds d'investissement Elliott, principal bailleur du club, avait décidé d'écarter Lopez.
Des doutes sur les réelles capacités financières de Lopez
La gestion passée du Luexembourgeois continue d’ailleurs d’interpeller au domaine de Luchin. L’Équipe explique ainsi que la nouvelle direction du club a mandaté un cabinet d’avocats afin d’obtenir quelques éclairages sur certains montages opérés par l'ancienne direction. Et notamment dans le cadre de plusieurs transferts. Enfin, des doutes peuvent être émis sur les réelles capacités financières de Lopez. Les salariés de la société Scoutly Limited, détenue par le Luxembourgeois, ont récemment dénoncé le non paiement de leurs salaires depuis plus de 6 mois.