Chapecoense. Le nom de ce club brésilien est pour toujours associé au terrible crash d'avion qui a décimé cette équipe en 2016. Le drame avait fait 71 morts à l'époque, dont 19 joueurs de Chapecoense. Cinq ans après, les cicatrices de cette tragédie ne sont pas encore refermées. Mais Erwin Tumiri, l'un des survivants du crash, s'apprête déjà à en compter de nouvelles.

Après l'avion de Chapecoense, l'autocar bolivien

Mardi 2 mars, ce mécanicien d'aviation âgé de 30 ans est présent à bord d'un autocar en Bolivie. Mais le chauffeur perd le contrôle près d'une falaise, et le véhicule effectue une chute dans un ravin de 150 mètres. Au moins 21 personnes meurent dans l'accident. Mais pas Erwin Tumiri qui, cinq ans après l'avion de Chapecoense, est de nouveau un miraculé.

« Je me sentais un peu endormi et j’écoutais de la musique sur mon téléphone portable, quand j’ai entendu des gens crier. Le bus roulait très vite et j’ai agrippé le siège avant parce que je savais qu'on allait s'écraser. La seule chose que je pouvais faire était de m’accrocher au siège devant moi, d’élargir mes épaules et de m’appuyer contre la fenêtre pour ne pas bouger lorsque l’autocar s’est renversé. Je me suis accroché et je n’ai pas lâché jusqu’à ce qu’on touche le sol. »

Erwin Turumi, auprès de la presse

Aussi incroyable que cela puisse paraître, Erwin Tumiri n'a même pas perdu conscience après l'impact. Il raconte :

« Je suis sorti à quatre pattes de l’autocar accidenté. J’étais blessé au genou, je me suis dit : Encore une fois ! Ce n’est pas possible ! »

Erwin Turumi, auprès de la presse

Il savait comment s'en sortir

Et le comble, c'est que le Bolivien ne souffre que de blessures mineures. « J’ai des blessures au bras. Je ne peux pas le soulever pour le moment, mais on m’a dit que je retrouverai ma mobilité petit à petit. Et j’ai une entaille au genou, mais c’est tout », a-t-il soufflé depuis son lit d’hôpital.

Erwin Tumiri a-t-il une bonne étoile ? Est-il touché par la grâce divine ? A l'entendre, la réalité est beaucoup plus prosaïque. Le mécanicien expliquait en 2016 que sa survie ne devait rien au hasard.

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« J’ai survécu parce que je suivais les protocoles de sécurité. J’ai mis ma tête entre mes jambes et je me suis mis en position fœtale. »

Erwin Turumi, auprès de la presse

Bon à savoir, si ce poissard se retrouve à nouveau au cœur d'un accident dans quelques années. Ce qu'on ne lui souhaite évidemment pas !