La marque tactique de l'équipe de France

"On a un collectif avec de très bonnes qualités. On a un jeu collectif qui s'adapte à l'adverse. On va jouer selon l'adversaire. Ca a toujours fonctionné, donc pourquoi changer cette idée là ? Collectivement, on sait le faire. On a des attaquants qui sont très rapides, aux qualités techniques extraordinaires, donc on va plutôt jouer directement vers l'avant. On veut punir et marquer le plus rapidement, donc on s'en contente."

Ses ambitions

"Faire un bon Euro, prendre le moins de but possible. Collectivement, ce n'est pas un secret, on veut la gagner. On va pas se brûler les ailes, on va y aller étape par étape. On va se concentrer sur les matchs de qualification d'abord."

La finale de la LDC ?

"Je supporte personne 'rires). Ah non, je peux pas dire ça, j'ai des amis au Real Madrid. Camavinga, Tchouaméni... je leur souhaite la victoire. Ce sera un beau match de football à regarder."

Comment on peut passer à côté du finale de CDM ?

"Je ne sais pas. La vérité, c'est une question qu'il faut poser à chaque joueur. Collectivement, des joueurs étaient dans leur match. Mais d'autres l'étaient moins. On ne peut pas être parfait. Il y a des matchs où on est moins bon, il y a la fatigue... l'engouement est parfois très dur à vivre. Au début, c'était très dur."

L'importance des entrainements avec les enfants

"J'aurais trop aimé. Le faire avec les joueurs de l'équipe de France, j'imagine pas ce qu'il peut se passer dans leur tête. C'est très important de partager ces moments avec les jeunes. On le fait au moins une fois chaque année, donc c'est un grand plaisir."

Les styles vestimentaires des Bleus

"Jules (Koundé), c'est lui qui a commencé un peu fort sur cette voie-là. On va essayer de le rattraper et le détrôner petit à petit. C'est amusant, c'est un plaisir pour l'ensemble des Français de voir ça."

La finale de la Coupe du monde en tête ?

"Cette finale de Coupe du monde, je ne l'oublierai jamais. Faut prendre les côtés positifs et apprendre de nos erreurs. Elle va nous servir pour cet Euro, mais aussi pour tous les joueurs au quotidien. On sait ce qu'il nous a manqué dans cette finale et on essaiera de ne pas reproduire les mêmes erreurs."

L'importance de la charnière

"Ce qui m'importe, c'est de jouer, d'être titulaire. Peu importe qui j'ai à côté de moi. On n'a pas besoin de certains automatismes même si ça facilite les choses parfois, pour faire de bonnes performances."

La pression sous le maillot bleu ?

"A Liverpool et en Bleus, la pression est énorme. Personnellement, quand j'arrive à Liverpool, y a trois défenseurs qui ont remporté la Ligue des champions. En équipe de France c'est pareil car c'est l'une des meilleures nations du monde, si ce n'est la meilleure."

Comment va-t-il ?

"Ca va très bien, comme d'habitude. Ces derniers temps je n'ai pas joué mais je ne suis pas inquiet. A côté de ça, je suis un bosseur. Je suis parti à Dubaï pour me mettre dans des conditions extrêmes qui m'ont lessivé."

Au tour d'Ibrahima Konaté

Surpris de sa saison ?

"Non, car je sais que j'ai fait de bonnes choses. Des fois, on n'a pas conscience de ce qu'on fait."

Ses souvenirs de l'Euro

"C'est une grande fierté d'être dans ce groupe et de jouer une telle compétition. C'est incroyable de jouer pour son pays. L'Euro 2016 ? J'avais vu le match à Lyon. Ce sont des beaux souvenirs."

Jouer en pointe ?

"Je peux jouer sur tout le front de l'attaque. Plus jeune je jouais 9, mais maintenant je suis à l'aise, que ce soit à gauche ou à droite."

Le lien entre les plus jeunes et les tauliers

"C'est comme à Paris. On écoute beaucoup ce qu'ils nous disent, on les regarde beaucoup. On a la chance qu'ils ne soient vieux jeu. Ils sont jeunes dans leur tête et rigolent beaucoup avec nous."

De la pression avant l'Euro ?

"J'abord ça naturellement, pas de pression. Si je suis ici, c'est que je le mérite donc je vais l'aborder tranquillement."

Son avis sur le jeu des Bleus

"Personnellement, je me suis jamais ennuyé devant un match des Bleus. J'ai toujours aimé regarder leurs matchs, les voir gagner..."

Sa relation avec Warren Zaïre-Emery

"Je suis content d'être avec lui ici. Je suis très proche de lui à Paris. On a cette relation de potes, on est content. Sur le terrain, c'est pareil, je lui donne des conseils, il m'en donne."

Les JO pour lui ?

"Je ne sais pas trop. On va voir après l'Euro avec le club et avec Thierry Henry."

L'importance de Luis Enrique sur lui

"Avoir sa confiance, le fait de me faire jouer... dans les moments difficiles, continuer à me faire confiance et me mettre sur le terrain. Avoir joué le plus possible."

Comment expliquer ses 8 derniers mois ?

"Je sais pas trop. C'est le foot, tout va très vite. Des fois, des trains ne passent qu'une fois et il faut réussir à monter dedans et montrer ce qu'on sait faire."

Des différences entre les EDF jeunes et la A ?

"Il y a une grande différence. Le niveau technique... il y a très peu de pertes de balle. L'exigence des joueurs et la rigueur ne sont pas du tout les mêmes."

A-t-il été bizuté ?

"Je n'ai pas encore le droit au bizutage et à la chanson (rires). Ce que je dois faire en Bleus ? Le coach m'a demandé de faire comme à Paris. D'apporter de la vitesse, de la folie."

Comment gère-t-il sa dernière saison ?

"Tout est allé plutôt vite. J'ai toujours fait du mieux possible pour pouvoir jouer au haut niveau. Avec Lyon, c'était très bien. Je les remercie beaucoup. Maintenant, à Paris, j'ai réussi à avoir cette place et à faire le meilleur que je pouvais donc je suis vraiment très content de ce qu'il m'arrive."

Ses axes d'amélioration

"Je dois être plus dans la surface. Sur les centres, je n'arrive pas à bien tenir les trajectoires. Avoir plus de stats car je n'ai pas forcément marqué beaucoup de buts cette saison."

Surpris de l'accueil en équipe de France ?

"Je regardais souvent les vidéos sur Youtube pour voir l'ambiance. Je n'ai pas été surprise, l'ambiance est très bonne. Tout le monde est content d'être là."

Son favori pour la finale de la LDC

"Je pense que ça va être un beau match à regarder, mais je ne sais pas qui va gagner. On va soutenir les Français. Nous on est passé à autre chose."

Quand a-t-il compris qu'il irait à l'Euro ?

"J'ai jamais vraiment eu le sentiment d'y aller. En mars, quand le coach a dit qu'il me suivait, ça m'a poussé à croire qu'il y avait une possibilité. Du coup, je me suis donné à fond."

Ses premiers pas en Bleus à Clairefontaine

"Ca s'est très bien passé. C'est une fierté de venir ici. Je voyais le château de l'extérieur, mais maintenant, être dedans, c'est vraiment bien. Les premiers pas avec mes coéquipiers et le coach se sont bien passés."

Bradley Barcola arrive

C'est Bradley Barcola qui commence !

Rendez-vous à 11h30

La conférence de presse débutera à partir de 11h30. Elle sera diffusée sur la chaîne Youtube de la Fédération française de football.

Bonjour à tous

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce live consacré à la conférence de presse d'Ibrahima Konaté et de Bradley Barcola. Les deux joueurs de l'équipe de France se retrouvent face aux journalistes pour répondre aux questions en marge de la réception du Luxembourg. Cette rencontre est un match préparatif à l'Euro 2024 qui commence dans deux semaines.