Après la défaite face à Brentford, Manchester United est de nouveau plongé dans une crise sportive décevante. Pour Ruben Amorim, ses jours sont comptés alors que le club a au moins trois raisons logiques de le virer.

Les temps sont définitivement difficiles pour Ruben Amorim. Sur le banc de Manchester United depuis bientôt un an, le Portugais ne dispose pas d'un bilan très fameux. Avec seulement 9 victoires en 33 matchs de Premier League, il n'a plus du tout la confiance de ses supporters. Et vu les prestations de son équipe, c'est aussi à se demander si ses propres joueurs ne sont déjà plus derrière lui.

Ce samedi 27 septembre, les Red Devils avaient l'occasion d'enchainer une deuxième victoire d'affilée en championnat avec un déplacement à Brentford, dans la banlieue londonienne. Mais après seulement 20 minutes, Igor Thiago s'est offert un doublé et a permis aux Bees de conserver l'avance au score jusqu'à la fin du match. Ce, malgré le premier but de Benjamin Sesko sous ses nouvelles couleurs. Plus que jamais sur la sellette, Ruben Amorim voit son avenir s'assombrir, alors que nous vous présentons les trois raisons qui vont pousser Manchester United à se séparer de lui.

La crise de résultats, Ruben Amorim déçoit

D'abord, la première raison qu'a Manchester United de se séparer de Ruben Amorim est indéniablement la crise de résultats. La saison dernière, les Red Devils ont terminé 15e de Premier League avec leur pire total de points de l'ère Premier League. Et le début de saison actuelle est sur la même lancée. Avec seulement 7 points en 6 matchs, l'écurie mancunienne se positionne à la 14e place du championnat. Comme l'indique TEAMtalk, lors des 33 matchs de Premier League dirigés par Ruben Amorim, Manchester United n'a inscrit que 39 buts et en a concédés... 53. Soit une différence négative de 14 buts. Dans l'élite, il n'affiche qu'un total de 27,2% de victoires avec un ratio de 1,03 point par match. Soit le pire total de l'ère post-Ferguson (et de très loin).

Formation, choix tactiques et management

Deuxième raison ? La formation et les choix tactiques de Ruben Amorim. Encore une fois, face à Brentford, le Portugais a utilisé son fameux 3-4-2-1 qui n'a encore une fois pas fonctionné. Têtu, il montre bien qu'il n'a pas l'intention de changer de philosophie. De nombreux joueurs ont du mal à s'adapter à ses exigences et ça se ressent sur le terrain. Dans ses choix de joueurs, il a encore une fois titularisé Altay Bayindir aux buts, malgré ses récentes prestations très inquiétantes, au lieu de s'appuyer sur la recrue Senne Lammens, arrivée sur le fil du mercato estival. Même chose pour Kobbie Mainoo, réduit à un rôle de second couteau alors qu'il enchainait les grosses prestations sous Erik ten Hag.

Enfin, le problème de Ruben Amorim est tout simplement qu'il n'arrive pas à tirer le meilleur de ses joueurs. Contrairement à ce qu'il arrivait à faire au Sporting CP auparavant, le Portugais ne sait pas comment bonifier le talent de ses joueurs. Par exemple avec Bruno Fernandes, considéré comme l'un des meilleurs numéro 10 au monde et utilisé dans des rôles de milieu de terrain plus central. C'est donc logiquement que le leader de l'effectif ne parvient pas à se sublimer. Aussi, Manchester United a clairement tiré sur la corde pour lui offrir un nouveau secteur offensif en dépensant 225 M€ pour 3 recrues. Mais ces trois joueurs ont beaucoup de mal à prendre leurs marques dans la formation de Ruben Amorim. Autant de raisons de croire que Manchester United pourrait avoir la bonne idée de se séparer de lui pour éviter une escalade de négativité autour du club.