Quel avenir pour l'Olympique Lyonnais ? La question est plus ouverte que jamais. Et avant d'affronter un Paris Saint-Germain enfin lancé en Ligue 1 et qui s'est considérablement renforcé, l'OL de Laurent Blanc a de quoi avoir peur. Sur le court terme, évidemment, mais pas que. À l'image de l'ennemi juré, l'AS Saint-Etienne, ou encore le FC Girondins de Bordeaux, l'OL a la tête du prochain sur la liste. À quelques exceptions près.
L'OL, le cauchemar américain ?
Cela fait bien des saisons que l'OL est l'ombre de lui-même. Locomotive du football français pendant de longues années, le club rhodanien n'y arrive plus. Moins attractif, moins performant aussi. Depuis 2020 et cette fabuleuse épopée en Ligue des champions, l'OL ne cesse de couler et de s'enfoncer dans l'indifférence la plus totale. Une quatrième place en 2021, une huitième place en 2022 et une septième place en 2023. Plus de Coupe d'Europe à l'horizon, plus de frissons non plus. Et une équipe qui a toutes les peines du monde à obtenir des résultats intéressants.
- À lire aussi : PSG : le groupe parisien pour affronter l’OL, avec Barcola
Et rien ne s'est arrangé depuis l'arrivée de John Textor dans le Rhône. L'Américain a balayé d'un revers de main l'histoire qui a lié Jean-Michel Aulas à l'OL pendant 36 ans. Un communiqué glacial, des tensions de tous les instants dont la victime numéro 1 n'est autre que le club lyonnais. L'ancien président des Gones, malgré son amour pour son club, s'est senti obligé de geler une partie des comptes, à hauteur de 14,5 millions d'euros.
"Mon cœur pleure pour l’OL… Bien sûr c’est triste mais ce n’est pas contre le club, pas le club mais contre celui qui l’a racheté, John Textor avec Eagle, qui l’a racheté. Moi, si demain on me demande de libérer l’ensemble des nantissements contre le paiement qui est dû, il n’y a aucun problème."
Jean Michel Aulas
- À lire aussi : Officiel, Mercato : l’OL tient sa sentinelle avec Akouokou
Une saison en enfer ?
Le nouveau patron de l'OL, Santiago Cucci, n'a d'ailleurs pas traîné à répondre à Aulas, affirmant que ce dernier avait engagé "une agence de communication pour dénigrer le club." Des tensions de tous les instants qui montrent l'ambiance délétère qui règne au Groupama Stadium. Et qui dessert fortement à l'équipe de Laurent Blanc, qui n'avance pas. Avant d'affronter le PSG, l'OL végète à l'avant-dernière place de Ligue 1, avec un petit point. Certains murmurent d'ailleurs qu'une contreperformance des Gones scellerait l'avenir du champion du monde 98. Pourtant, les recrues lyonnaises viennent d'arriver. On pense à Ernest Nuamah, David Moreira, Paul Akouokou, notamment.
Pour le moment, la mayonnaise n'a pas pris. Et sans le général Lacazette, encore suspendu après son expulsion contre Montpellier, la tâche s'annonce ardue pour Laurent Blanc et les siens. Mais est-ce que le mal n'est pas plus profond que le simple problème d'entraîneur ? D'autres clubs, comme Bordeaux ou Saint-Etienne, ont déjà joué avec le feu et ont fini par se brûler. A priori, l'OL semble avoir les moyens de renverser la tendance. A priori.