Javier Pastore, ce nom résonne avec force dans le cœur de nombreux supporters parisiens. Car oui, durant ses sept années passées en terre rouge et bleu, l'international argentin, qui a effectué 265 apparitions pour 45 buts inscrits, a régalé ses suiveurs par des facéties footballistiques dont lui seul a le secret. Toutefois, après un épilogue compliqué, il a pris la décision, communément avec le PSG, de quitter la capitale française direction l'AS Roma.

Un départ loin de Paris pas vraiment fructueux

En manque criant de liquidités, le PSG est parvenu, sous l'impulsion d'Antero Henrique, à se délester de Javier Pastore contre une somme assez rondelette, à savoir plus de 20 millions d'euros. Une petite prouesse sachant que ce dernier se trouvait en fin de contrat l'année suivante. Pourtant, en trois saisons au sein du club de la Louve, El Flaco, mis à part quelques menues éclaircies, surtout à l'entame de son aventure italienne, n'a que trop peu été impactant. La majorité du temps remplaçant, il n'a disputé que 36 matches sous la tunique romaine avant de prendre la direction, libre de tout contrat, de la Liga. C'est Elche qui a tenté, à l'époque, de le relancer.

Mais là encore, l'idylle n'en a nullement été une, loin de là. Assez peu utilisé par son coach lors de son premier exercice, Javier Pastore est littéralement placardisé en 2022-2023. C'est simple et limpide, depuis août, il n'a disputé que quatre petites minutes. Les blessures jonchant sa carrière restant également un véritable marronnier dont il ne s'est jamais débarrassé. Comme confirmé par le principal intéressé, son but est désormais de dénicher un nouveau challenge afin de pouvoir faire profiter de sa vista à un club lui faisant un minimum confiance.

Javier Pastore, à la recherche du second souffle

Des mots délivrés à SoFoot il y a quelques jours de cela au sein d'un entretien fleuve, lui qui se trouvait au Qatar, sous invitation de l'Emir en personne, afin de soutenir l'Argentine. Reste à voir où Javier Pastore atterrira. Une chose semble certaine en revanche : quand on observe ce qui a été exposé un peu plus haut, on ne peut s'empêcher de nourrir un profond sentiment de gâchis immense. Car oui, du talent, le garçon en était, et en est toujours pourvu avec grande abondance.

Son passage le plus marquant restera donc, sans conteste, ses années au PSG. De 2011, figure de proue du nouveau projet qatari, à 2018, il a su éveiller un amour inconditionnel chez ses fans. Un amour qui tient en un seul mot : football. Pastore, un joueur, pur meneur de jeu dans la lignée des Riquelme ou Juan Sebastian Véron, capable de débloquer une confrontation sur un coup de patte génial. On gardera en tête son but ahurissant face à Chelsea en 2013-2014 où il s'était joué de l'arrière-garde des Blues en toute fin de partie pour inscrire l'ultime réalisation des siens. Javier Pastore est comme cela : inconstant et imprévisible, sûrement incompatible avec la planète football moderne également. À aujourd'hui 33 printemps, son chemin parait donc un chouïa encombré. On espère simplement qu'il retrouvera un environnement propice à son évolution d'homme et de footballeur.