Un groupe abordable
Ce mercredi, l'Angleterre lance sa compétition contre le Danemark à Old Trafford. Le début d'un Euro 2022 qui s'annonce palpitant, mais aussi porteur d'espoir pour l'équipe de France. Les joueuses de Corinne Diacre ne partent pas comme les grandes favorites de la compétition, mais ont clairement une carte à jouer. D'abord parce qu'elles ont hérité d'un groupe favorable, ou plutôt abordable. Avec la Belgique, l'Italie et l'Islande, les Françaises auront une belle adversité, mais devraient en mesure de terminer à la première place du groupe D.
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Et c'est d'ailleurs primordial. Dans le cas contraire, l'équipe de France jouerait un hypothétique quart de finale face aux Pays-Bas, les tenants du titre. Cette première place le ferait basculer dans une partie de tableau plus favorable, avec une potentielle demi-finale contre l'Espagne.
La France a les armes
Et si l'optimisme est également de mise chez les observateurs des Bleus, c'est aussi parce qu'elles ont l'effectif pour faire quelque chose de grand. Certes, Corinne Diacre a une nouvelle fois décidé de se passer d'Amandine Henry, championne de France et d'Europe avec l'OL. Pourtant, elle n'aurait pas fait tâche. C'est d'ailleurs certainement au milieu de terrain que le bât blesse chez les Bleues. L'expérimentée Charlotte Bilbault devra accompagner les jeunes Ella Palis, Sandie Toletti, Clara Matéo ou encore Grace Geyoro, laquelle a dû subir un contretemps à l'entraînement, victime d'une légère entorse du genou. Pourtant, la jeune milieu de terrain du PSG est indispensable aux plans de Corinne Diacre.
Derrière et devant, les Bleues ont les armes pour aller au bout. Autour de Wendie Renard, Ève Périsset, Griedge Mbock et Sakina Karchaoui devraient être titulaires en défense. Et si la Parisienne était également blessée lors de la dernière rencontre amicale contre le Vietnam, sa doublure est une titulaire en puissance. Selma Bacha, vainqueuse de la Ligue des champions avec l'OL, est l'une des grandes satisfactions lyonnaises cette saison, et pourrait bien confirmer cet été en Angleterre.
En attaque, la France n'a rien à envier à personne. Delphine Cascarino, Kadidiatou Diani, Marie-Antoinette Katoto forment la ligne offensive titulaire. Auxquelles on peut rajouter Ouleymata Sarr, Melvine Malard ou encore Sandy Baltimore. Du très très lourd.
Enfin un trophée pour les Bleus ?
Cette année semble être la bonne pour la France. Avec un bel amalgame entre la jeunesse, le talent et l'expérience, les Bleus ont l'occasion de frapper un grand coup en Angleterre. L'occasion de laver l'affront de 2017, et l'élimination en quart de finale contre les Lionnes. L'occasion de se rattraper après une triste élimination contre les USA, là encore en quarts.
Il est temps pour Corinne Diacre et ses joueuses de passer un cap, et de démontrer que tous les titres empilés par l'OL ces dernières années, la montée en puissance du PSG ou encore la confirmation du PFC en D1 Arkéma ne servent pas à rien. Que le football français féminin continue de grandir. De toute évidence, il ne doit pas s'endormir sur ses lauriers, parce que dans les autres pays aussi, ça bosse et ça progresse.
