Il y a quelques mois, après un passage intéressant au Panathinaikos, Younousse Sankharé décidait de faire ses valises direction la Turquie. L’ancien joueur du PSG, avec l’ambition de réussir sur les terres turques, ne pensait certainement vivre un tel calvaire.

Sankharé est inquiet pour sa sécurité

La situation est très compliquée à Giresunspor (iconsport)
La situation est très compliquée à Giresunspor (iconsport)

Actuellement 16e du classement de Super Lig, Giresunspor traverse une période compliquée avec des problèmes financiers importants. À tel point que les dirigeants ne parviendraient plus à payer les gros salaires et emploieraient des méthodes très limites en menaçant les joueurs pour les faire quitter le club.

Ils auraient récemment coupé l’électricité de Younousse Sankharé, et feraient tout pour qu’il fasse ses valises, jusqu’à mettre en danger la vie de l’attaquant. « Je sens que le climat est hostile. (...) Je m'inquiète vraiment pour ma sécurité. (...) À partir d'un moment, on me donne des amendes pour tout et n'importe quoi, sans me répondre. Le directeur sportif m'avait déjà demandé de rendre mon appartement et ma voiture. Ils utilisent tous les moyens de pression possibles. Là, hier (lundi), le président me lâche clairement des menaces. Il m'a dit : "Je retiens les supporters depuis longtemps. Désormais, s'il t'arrive quelque chose, ce ne sera plus mon problème." J'ai essayé de tempérer et il m'a raccroché au nez » a-t-il déclaré dernièrement dans un entretien accordé à L’Equipe.

Des menaces à répétition

Arrivé en Turquie il y a plus de six mois, Younousse Sankharé, toujours sous contrat, commence donc à avoir peur pour sa vie et ne pourra pas compter sur son président, bien au contraire. « Je retiens les supporters depuis longtemps. Désormais, s'il t'arrive quelque chose, ce ne sera plus mon problème » a indiqué le dirigeant à l’international sénégalais.

La situation est donc très délicate pour l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux et on espère qu’il arrivera prochainement à trouver une solution. Les méthodes employées par les clubs turcs depuis de nombreuses années devraient très certainement être regardées de plus près par la FIFA, pour le bien des joueurs.