Harry Kane est un sacré footballeur. Au point de devenir le joueur le plus cher de l'histoire ? C'est en tout cas l'intention du président de Tottenham, Daniel Levy, qui ne compte pas laisser filer son diamant pour moins de 230 millions d'euros.

Daniel Levy, ce geôlier

Harry Kane ne s'en cache plus : il veut quitter Tottenham. Ses motivations sont claires : enfin remplir son armoire à trophées, toujours vierge. Et ce n'est pas le nombre incroyable de joueurs qui ont décroché un titre après leur départ des Spurs qui va refroidir Kane dans ses ardeurs.

Harry Kane veut quitter Tottenham, mais le pourra-t-il ? (iconsport)
Harry Kane veut quitter Tottenham, mais le pourra-t-il ? (iconsport)

Problème : l'attaquant de l'équipe d'Angleterre pourrait bien avoir les mains liées. En effet, son président Daniel Levy compte faire tout ce qui est en son pouvoir pour conserver son joyau. Quitte à tomber dans le déraisonnable. Selon The Independent, Levy exigerait ainsi 230 millions d'euros pour libérer la bête. Ce qui en ferait le transfert le plus cher de l'histoire, devant les 222 millions d'euros alignés par le PSG pour arracher Neymar des griffes du Barça en 2017.

Harry Kane devrait se négocier entre 100 et 150 millions d'euros

Daniel Levy a donc encore augmenté son prix de vente pour Kane, et de manière significative, en passant de 150 millions d'euros à 230. L'un des principaux prétendants, Manchester United, ne serait prêt à poser "que" 100 millions d'euros. Mais à l'ère de la crise des revenus liée au Covid-19, il est fort probable que le montant final n'atteigne pas les hauteurs surréalistes souhaitées par Daniel Levy.

Harry Kane veut quitter Tottenham, mais le pourra-t-il ? (iconsport)
Daniel Levy, ce gourmand... Icon Sport

Le président des Spurs profite simplement de la lutte acharnée entre cadors anglais ("Man U", donc, mais aussi Manchester City et Chelsea) pour faire monter les enchères. Mais si aucun des trois n'accepte de lâcher l'affaire dans ce dossier et continue de renchérir à l'offre d'un concurrent, sait-on jamais... Après tout, ces trois mastodontes anglais sont probablement les seuls qui ne connaissent pas vraiment la crise.