Ce mardi matin 23 novembre, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait convoqué la ministre déléguée aux Sports Roxana Maracineanu et le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, ainsi que le président de la Ligue de football professionnel Vincent Labrune (LFP) et le président de la Fédération française de football Noël Le Graët (FFF). Objectif : trouver des solutions pour en cesser avec la violence dans les stades de Ligue 1, suite aux nouveaux incidents qui sont survenus lors du match Lyon-Marseille dimanche 21 novembre.
Les priorités de Darmanin : la sécurisation des stades et l'accélération du processus de décision de l'arrêt d'un match
Au sortir de cette réunion, Gérald Darmanin a fait le point :
"Nous avons convenu ensemble de travailler sur quatre sujets. Le premier est celui de l’interdiction de stade. La question de la sécurisation des stades, aussi, avec les caméras de vidéo-protection, les filets de protection. La Ligue et la fédération y travaillent. La question de la sécurité privée, également, puisque nous devons améliorer le contrôle à l’accès des stades. Et enfin l'accélération du processus de décision. Il faut savoir qui arrête un match, comment on arrête un match, quelles responsabilités quand on arrête un match, entre le rôle essentiel de l’arbitre et le rôle du préfet. Car il y a une question d’ordre public lorsque l’on évacue des stades de 60.000 personnes."
Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur
Labrune : "c'est une urgence absolue"
Le ministre de l'Intérieur a donné un timing très serré à ses interlocuteurs pour formuler leurs propositions : deux semaines. "Nous avons convenu de travailler très rapidement et de nous retrouver dans quinze jours dans le même format pour formuler des propositions au Premier ministre et aux instances dirigeantes de notre football."
Vincent Labrune, le président de la LFP, s'est également exprimé suite à cette réunion. "Il n’y a pas d'ambiguïté. Le football professionnel français s’est présenté de façon unie, solidaire et déterminée. Tout le monde s’est entendu sur les objectifs. C’est un fléau, une urgence absolue, nous avons conscience de notre responsabilité."