Voilà qui devrait ravir autant que cela va surprendre : José Mourinho pourrait prolonger avec l'AS Roma. Le tacticien portugais, sous contrat avec les Giallorossi jusqu'en juin prochain, semblait bien parti pour quitter la capitale italienne mais les plans ont, semble-t-il, évolué. Alors que l'Arabie saoudite lui ouvre les bras, avec un pont d'or à la clef, le Special One a tendu les siens à la direction de la Louve. L'histoire d'amour entre les deux parties, démarrée en 2021, devrait donc se poursuivre.
Une relation en dent de scie avec sa direction
Selon la Gazzetta dello Sport, l'amour que le peuple romain porte à son homme de banc a penché dans la balance. Dimanche, à l'occasion de la réception de la Fiorentina (1 - 1), la Curva Sud a déployé une banderole en hommage à son entraîneur. "Les yeux enivrés de jaune et de rouge, l'âme imprégnée de romanisme. José Mourinho, Romanista à vie", ont écrit les supporters. Une déclaration qui atteste, une fois n'est pas coutume, de la belle relation entre le Lusitanien et le public italien. De quoi contrebalancer avec celle qu'il entretient avec ses dirigeants. En interne, la famille Friedkin et l'ancien de Chelsea n'ont pas une alchimie qui saute aux yeux. Toutefois, les échanges continuent et semblent avoir porté leurs fruits. Nos confrères transalpins expliquent, dans les colonnes du papier rose, que Mourinho en personne n'a entrepris aucune discussion à ce sujet, mais son entourage oui. Les deux camps se sondent mutuellement.
José Mourinho ouvert à une prolongation, mais...
Aujourd'hui, un terrain d'entente doit être trouvé sur la durée du contrat. Le natif de Setúbal réclame un contrat de deux ans, là où les décideurs romains privilégient un accord annuel, assorti de clauses de résultats. Financièrement, tout le monde est serein. Seul un élément extérieur pourrait faire dérailler le mécanisme. Et il existe bel et bien.
Outre l'intérêt saoudien, la cote de popularité du Special One a retrouvé de sa superbe sur le Vieux-Continent. Le Real Madrid, qui travaille sur le successeur de Carlo Ancelotti, ne s'opposerait pas un retour, au Santiago Bernabéu, de l'architecte du succès récent des Merengues. Il en est de même pour Newcastle. Malgré le bon travail réalisé par Eddie Howe, les Magpies ont toujours apprécié le profil du sexagénaire.