C'est une nouvelle page qui s'ouvre au Stade Rennais. Après le départ de Bruno Genesio, c'est un ancien de la maison, Julien Stéphan, qui retrouve le Roazhon Park. Sans club depuis son éviction du Racing Club de Strasbourg en janvier 2023, l'homme qui a mené les Bretons au titre de Coupe de France en 2019 fait son grand retour. Il était présenté devant la presse ce lundi 20 novembre.
Stéphan déterminé, Maurice absent
Julien Stéphan était accompagné par Olivier Cloarec, président, Jacques Delanoë, président du conseil d'administration en conférence de presse. Florian Maurice, très proche de Bruno Genesio, était le grand absent. "Florian est en réflexion. Comme avec Bruno, on prend le temps qu'il faut pour prendre les meilleures décisions. Le plus important, c'est l'avenir du Stade Rennais", a-t-on expliqué, après les premiers mots du nouvel entraîneur rennais.
"Une grande joie de me retrouver devant vous. Je veux remercier la famille Pinault pour la confiance qu'elle m'a accordée. Je voudrais saluer et féliciter Bruno Genesio de manière très sincère et très honnête. J'ai la chance de succéder à un grand entraineur. C'est une chance de revenir à Rennes. Je sors de dix mois d'inactivité donc je suis frais, dispo et déterminé. On va essayer d'inverser la courbe de résultats, restaurer la confiance des uns et des autres et retrouver de la constance" a d'abord exprimé Julien Stéphan.
"Il ne faut pas s'attendre à une révolution"
L'objectif de Julien Stéphan est clair, c'est de redonner de la confiance à ses joueurs et diffuser "la fraîcheur et l'envie" avec lesquelles débarque le nouveau staff breton. Pour autant, l'ancien Strasbourgeois veut s'appuyer sur le bon travail effectué par son prédécesseur. "Dans un premier temps ce sera quelque chose d’essentiel. On a un héritage de grande qualité. Il y aura quelques modifications à faire pour essayer de redynamiser l’équipe mais il ne faut pas s’attendre à une révolution" a-t-il expliqué dans des propos relayés par Ouest-France.
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Entraîneur du Stade Rennais entre 2018 et 2021, Stéphan ne veut pour autant pas revenir sur ce qui est derrière lui. "Le passé, c'est le passé. Je suis très fier de la confiance qu'on m'accorde. Je n'ai pas envie de reparler du premier passage", a-t-il précisé.
Un contrat moral entre les parties
Jacques Delanoé, président du conseil d'administration, a également eu un mot sur l'arrivée de Julien Stéphan à la tête de l'équipe bretonne. "C’est une nouvelle page d’un chapitre qui s’ouvre. L’ambition du club est intacte. Ce qui s’est passé là, c’est peut-être le prix à payer pour mieux progresser. C’est dans l’adversité qu’on voit les vraies capacités et la vraie grandeur d’un club. Je n’ai aucun doute que nous arriverons à atteindre l’ambition qui est la nôtre", a-t-il expliqué.
Le président Olivier Cloarec, de son côté, a rejeté toute tension avec Bruno Genesio et a expliqué son départ par une "forme d'usure". "Elle a beaucoup compté, c’est un métier où il faut beaucoup se régénérer. On a pris le temps de prendre la meilleure décision pour le Stade Rennais" a-t-il expliqué, avant d'en dire plus sur le contrat qui lie Stéphan au club breton. "Il n’y a rien d’écrit pour une année ou deux de plus. Mais il y a un contrat moral entre nous. On verra à la fin de la saison et on aura tout le temps nécessaire pour en discuter", a révélé le président rennais en toute transparence.
