L'avenir de Julien Stéphan s'annonce particulièrement délicat. Avant le derby breton face au Stade Brestois, sa tête était plus que mise à prix. C'est même très simple : le but égalisateur inscrit à cinq minutes de la fin par Jota a littéralement donné un sursis à son entraineur. Force est donc de constater que le moindre faux pas sera fatal au technicien français. Alors que son départ est évoqué, le nom de ses potentiels remplaçants fait aussi parler. En conférence de presse, il s'est d'ailleurs largement défendu.
Julien Stéphan sort du silence
A deux jours de la réception du Havre, Julien Stéphan a réagi aux rumeurs sur les noms de ses potentiels remplaçants. "Vous savez, on a perdu un match amical lors de la préparation à Guingamp. Le lendemain, on m'a envoyé Pioli. Dès la première défaite au mois de juillet. Je dirais que ça montrait bien le cadre et le contexte à ce moment-là. Mais ce n'était pas une surprise. Je m'y étais préparé et finalement ça se poursuit. Donc il faut que je le saisisse comme une opportunité pour, excusez-moi de l'expression, faire fermer des bouches et continuer à avancer", commence-t-il.
Avant de poursuivre ensuite. "Je reste moi-même, je ne montre rien, je dois rester focalisé sur ma tâche: accompagner ce groupe, le développer, faire des choix, l'orienter. Et qu'on puisse avoir des résultats. Quand il n'y a pas de résultats, que ce n'est pas à la hauteur de ce qui est espéré, quand il y a des attentes très fortes, on connaît ce métier. Le premier qui est fragilisé, c'est l'entraîneur. C'est comme ça, c'est la règle. (...) Il y a une très forte motivation de ne pas lâcher, de lutter contre des vents contraires, des ouï-dires. Je ne sais pas si c'est vrai, si ce n'est pas vrai, je n'en sais rien, je ne le maîtrise pas." Va-t-il alors survivre à la prochaine contre-performance ?
(Propos RMC Sport)