Vinicius Jr (24 ans) a une cible sur le dos. Mis en une du quotidien valencien Super Deporte, grimé d'un long nez et comparé à Pinocchio, le Brésilien est accusé d'avoir menti quant à ses accusations de racisme vis-à-vis du public de Valence, jeudi à l'occasion de son audition devant un juge de ville. Pour contextualiser, le Madrilène avait, en mai dernier, été victime d'insultes et de cris de singe lors de la rencontre de Liga entre le FC Valence et le Real Madrid.

Après une plainte de Vinicius, l'arbitre décidait d'interrompre la rencontre. Carlo Ancelotti, son entraîneur, avait également expliqué avoir discerné le terme "mono" (singe en espagnol) descendre des tribunes de Mestalla. Une enquête avait ensuite été rapidement ouverte par le tribunal de Valence. L'affaire prenait quant à elle une dimension mondiale, provocant la consternation de nombreuses personnes.

Vinicius entendu ce jeudi

Auditionné par visioconférence ce jeudi, Vinicius a relaté les faits tels qu'il les a vécus. Mais Super Deporte lui reproche surtout d'avoir accusé l'entièreté du stade de racisme. "Le Madrilène reconnaît avoir provoqué les tribunes, mais ment au juge en désignant tout Mestalla pour ses insultes racistes", titre le journal sur sa une, ce vendredi. Une réaction qui fait suite à celle du club de Valence qui, au travers d'un communiqué, évoque "surprise, rejet et indignation" face aux déclarations du joueur.

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Vinicius, de plus en plus seul face à une lutte mondiale. (Icon Sport)

Dans ce dernier, le club espagnol indique que ce comportement n'est pas du fait de l'ensemble du public du stade de Mestalla et que "le club est pleinement conscient de la gravité de cette affaire." Le VCF y condamne également le racisme, mais aussi "des idées fausses ou des mensonges infondés". Pour finir, le communiqué invite - ou plutôt exige - que "Vinicius Jr. rectifie publiquement sa prétendue déclaration de ce matin."