Dans le monde du football français, il y a les stars du ballon rond, comme Kylian Mbappé ou Neymar. Il y a les dirigeants et les entraîneurs qui font parfois autant parler d'eux que de leurs joueurs. Et puis il y a les journalistes, Pierre Ménès en tête, la langue bien pendue et qui disposent d'une audience avide de lire ou d'entendre leurs critiques. Mais parfois, sous le vernis, on découvre de surprenantes informations.
Pierre Ménès, un auteur prolifique
"Cette constance dans la médiocrité me consterne". Les mots sont de Pierre Ménès, après le match nul entre la France et le Portugal. Le journaliste, très actif sur les réseaux sociaux, est aussi présent au Canal Football Club et possède un rond de serviette dans plusieurs rédactions.
Une omniprésence médiatique qui ne l'empêche pas d'être un auteur prolifique. Il a déjà écrit huit livres. Si on sait que certains d'entre eux ont été écrits à plusieurs mains, une pratique courante dans le domaine de l'édition, c'est son dernier ouvrage qui fait débat. En effet, il aurait eu recours à un "nègre", comme on dit dans le monde de la littérature, pour rédiger l'ouvrage.
Une prête-plume qui ne se cache pas
C'est dans les colonnes du magazine SoFoot que cette surprenante information est mise en évidence. C'est Catherine Siguret qui serait en effet l'auteure de "Deuxième mi-temps", le dernier livre "signé" par Pierre Ménès. Elle a déjà écrit des biographies comme celles de Lorie ou Greg le Millionnaire. Mais pourquoi son nom est-il absent de la couverture du livre ?
Mon nom n’est pas sur la couv’ parce que ça le faisait chier de dire qu’il ne l’avait pas écrit tout seul
raconte ainsi l'écrivaine. Pire encore pour la réputation de Pierre Ménès, Catherine Siguret explique ne rien y connaître au football. Une situation qui semble surtout la faire rire.
C’était hyper rigolo, parce que je ne connais pas le foot, quand il me lâchait des noms, je n’osais pas lui demander de répéter. Je marquais un truc en phonétique et j’appelais un pote pour lui demander vérification.
Catherine Siguret s'est exprimée sur les réseaux sociaux, regrettant l'ampleur de la polémique. Elle a souligné ainsi avoir été remerciée à plusieurs reprises par Pierre Ménès, y compris publiquement. Le journaliste se serait confié à elle depuis l'hôpital, après une greffe du foie.
Pierre Ménès lui-même, s'est défendu en soulignant avoir été "trop fatigué" pour écrire lui-même l'ouvrage.