Le Paris Saint-Germain est venu à bout d'une très bonne équipe de la Real Sociedad en huitième de finale aller de la Ligue des champions (2-0) grâce à des buts de Kylian Mbappé et de Bradley Barcola. Une victoire en trompe-l'œil, tant les Parisiens ont été dominés, surtout en première période. Après la rencontre, Luis Enrique a tenu à féliciter l'équipe d'Imanol Alguacil, et n'ose pas penser au match retour à la Reale Arena.

"Deux mi-temps différentes"

Luis Enrique et le PSG ne sont pas passés loin de la correctionnelle. Mais après avoir fait le dos rond en première mi-temps, les Parisiens l'ont finalement emportée (2-0), faisant un pas vers les quarts de finale de la Ligue des champions. Pour autant, l'entraîneur espagnol a regretté le premier acte de ses joueurs. "Il y a deux mi-temps très différentes. Une première où la Real Sociedad a été bien meilleure, elle nous a pris le ballon, on n'a pas réussi à faire notre pressing. On a eu beaucoup de mal, très difficile. Mais le football est capricieux. On a pu ensuite changer les choses. Le match a changé. On a pressé plus haut, on est mieux repartis de derrière. Ce but est arrivé, ce 1-0. On a pris de la confiance et gagné" a-t-il expliqué dans des propos relayés par L'Équipe.

À la pause, les murs du Parc des Princes ont tremblé. Pour autant, Luis Enrique n'a pas voulu révéler son discours à ses joueurs. "Je ne me rappelle plus. Les cuisiniers ne donnent jamais leur recette. Ce sont les joueurs qui ont cru en eux. Je vous le dis depuis le début, c'est un jeu. On aurait pu perdre" a-t-il précisé, reconnaissant que de ne pas gagner la Ligue des champions ne serait "pas grave".

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Luis Enrique, l'actuel entraîneur du Paris Saint-Germain (Icon Sport)

Luis Enrique ne veut pas entendre parler du match retour

Enfin, au micro de la chaîne espagnole Movistar+, Luis Enrique n'a pas tari d'éloges sur la Real Sociedad d'Imano Alguacil, qui l'a repoussé dans ses derniers retranchements. Et l'ancien coach du FC Barcelone ne veut pas entendre parler du match retour. "J'avais vraiment hâte de jouer contre une équipe espagnole et nous avons failli nous faire écraser. Félicitations à la Real, quelle grande équipe, quelle façon de rivaliser. Venir à Paris, avec les joueurs que nous avons, et faire le mal qu'ils nous ont fait ? Ils nous ont pressés, ils ont gagné des deuxièmes ballons, nous n'avons pas pu presser, ils méritaient de marquer. Le retour ? Quelle souffrance, je ne veux même pas penser à Saint-Sébastien" a-t-il conclu. Il sait à quoi s'en tenir.