Plus d'une semaine après le fameux "Clasico" qui a vu l'Olympique de Marseille s'imposer face au PSG au Parc des Princes (0-1), l'affaire Neymar-Alvaro fait encore parler. Très vite après la rencontre, la star brésilienne du PSG avait accusé le joueur de l'équipe rivale de l'avoir traité de singe. Une attaque raciste qui anime les débats depuis ce jour-là, alors que le joueur marseillais démentait avoir tenu de tels propos. Or, selon les informations de l'émission brésilienne "Esporte Espetacular", diffusée par TV Globo et du Parisien, c'est pourtant bien ce qui se serait passé.
Un spécialiste au secours de Neymar
Les faits se seraient déroulés à la 37e minute de la rencontre, le 13 septembre dernier. Pour disséquer les images qui font débat, l'émission brésilienne s'est appuyée sur trois spécialistes de la lecture labiale. Luis Felipe Ramos, Felipe Oliver et Mikael Vidal, qui travaillent notamment au contact de personnes souffrant de surdité sont unanimes. Oui, Alvaro Gonzalez aurait bien insulté Neymar de "merde de singe".
Si des spécialistes brésiliens pourraient éventuellement être soupçonnés de partialité par des esprits chafouins, Le Parisien confirme aussi ces informations en s'appuyant sur les images de la chaîne Téléfoot. Le média francilien s'est aussi appuyé sur un spécialiste de la lecture labiale : Francisco Miguel Mendoza Vela, expert au centre d'attention personnalisée en psychologie et en éducation (Cappe) de Madrid.
La question de l'angle de la vidéo
Dans un premier temps, l'homme s'était révélé incapable de déceler une insulte à caractère raciste. En effet, les images de beIN Moyen-Orient (différentes de celles diffusées en France), n'offraient visiblement pas un angle nécessaire à cette analyse. Mais, en s'appuyant sur les images de la chaîne Téléfoot, le spécialiste est à son tour unanime.
« Il n'y a aucun doute, le message est clair »
Le dossier est pour l'instant encore au cadre de l'instruction du côté de la commission de discipline de la LFP. Ces révélations pourraient coûter cher à Alvaro Gonzalez. En effet, la sanction prévue peut atteindre 10 matchs de suspension.