![PSG : Nasser a reçu "d'énormes offres" pour racheter le club](https://imgr.foot11.com/2022/03/Icon_009048_0101.jpg "PSG : Nasser a reçu "d'énormes offres" pour racheter le club"){kind=icon}
Nasser l’affirme, le rachat du PSG était un « projet d’investissement »
En 2011, le Qatar rachetait le Paris Saint-Germain pour la modique somme de 70 millions d’euros (selon ses termes). A l’époque, nombreux étaient ceux qui accusaient l’état qatari de blanchir son argent grâce au sport. On parle alors de « sportswashing ». L’idée derrière cette théorie était donc d’améliorer l’image du Qatar en plaçant le sport sur la place centrale. Dans un entretien accordé à The Athletic, Nasser al-Khelaïfi l’affirme, le rachat du club de la capitale était un « projet d’investissement ».
En outre, Nasser estime que l’investissement apporté dans le club du PSG a permis d’instaurer un climat concurrentiel en Ligue 1 et en Europe, plus largement. Des faits qui sont encore à prouver, mais la conséquence de cet investissement massif a indéniablement bouleversé les modalités de transferts et les sommes prêtes à être investies.
« Nous avons reçu d’énormes offres de rachat »
Alors que les dirigeants n’ont pas montré mine de vouloir vendre le club, Nasser confirme que la valeur ajoutée au PSG depuis son arrivée est astronomique. En effet, si l’investissement est énorme, il a permis au club de prendre de la valeur. Acheté 70 millions d’euros, le club de la capitale vaudrait à ce jour quasiment 2 milliards d’euros.
« Pour nous, venir au PSG, c'était comme acheter une petite entreprise qui perdait de l'argent, donc vous deviez injecter et investir de l'argent, explique le dirigeant. Nous avons acheté le PSG pour 70 millions d’euros. Maintenant cela vaut de nombreux multiples de cela et nous avons reçu d'énormes offres pour acheter le club. Donc, d'où nous venons, cela montre qu'il s'agit d'un projet d’investissement. Nous avons ajouté de la valeur au football européen en dépensant au PSG. » Si un jour, un repreneur veut récupérer le club cher à Nasser, il faudra mettre un énorme billet pour l’acquérir.
(Propos retranscrits par L'Equipe.)
