Comme souvent, lorsqu'un joueur se retrouve dans une situation délicate par son club, l'UNFP y va de son communiqué à la plume bien à elle. En effet, le syndicat principal des joueurs de football professionnel estime que Kylian Mbappé est actuellement lésé par son propre club. Hier vendredi soir, le Paris Saint-Germain publiait la liste des joueurs convoqués par Luis Enrique pour participer à la tournée au Japon. C'est alors que la terre a tremblé : pas de Kylian Mbappé. Selon les informations parues dans L'Equipe au moment même de la publication du communiqué, le PSG craindrait que son attaquant ait déjà un accord avec le Real Madrid pour une signature libre à l'été 2024.

En clair, c'est une guerre froide qui est lancée. Paris campe sur sa position : Kylian Mbappé a jusqu'au 31 juillet pour se décider. Au-delà de cette date, la direction parisienne le placera sur le marché des transferts. Désormais placé dans un loft avec les autres indésirables, Mbappé inquiète l'UNFP.

Le communiqué de l'UNFP

"Alors oui, le Paris Saint-Germain et les autres clubs en France qui agissent de même sur fond de trading respectent plus ou moins aujourd’hui la Charte du football et son article 507, que le président parisien ne doit d’ailleurs pas connaître puisqu’il a déclaré en substance que « les joueurs qui ne sont pas au Japon ne font pas partie du club ! » Rien Nasser de courir en la matière, cher président, ils sont toujours à ce jour sous contrat avec le PSG… À la rigueur, n’entrent-ils pas dans les plans de l’entraîneur, ce qui, concernant le meilleur buteur de l’histoire du club parisien, le meilleur joueur du monde, pourrait un peu passer pour un argument fallacieux."

"Au 1er septembre prochain, en vertu de l’article 507 de la Charte, les clubs auront l’obligation de réintégrer tous les joueurs mis à l’écart dans le groupe professionnel. Tous. Ceux dont ils veulent plus, ceux qui veulent partir libres, tous ceux avec lesquels ils ont signé des contrats, parfois même des clauses de prolongation. D’ici là, ces joueurs, tous ces joueurs, doivent bénéficier des mêmes conditions de travail que le reste de l’effectif professionnel. Il semble néanmoins utile à l’UNFP de rappeler aux dirigeants qu’exercer des pressions sur un salarié – via la détérioration de ses conditions de travail par exemple – pour le forcer à partir ou à accepter ce que veut l’employeur constituent du harcèlement moral, que le droit français condamne fermement".

À voir jusqu'où iront ces menaces, donc. En attendant, Kylian Mbappé doit toujours participer aux entrainements au Campus PSG. Il ne fait tout simplement plus partie des plans parisiens...