Des statistiques fascinantes en ce début de saison

Leader de Ligue 1, le Paris Saint-Germain vient de connaître son premier partage des points, le week-end dernier face à l'AS Monaco (1-1). Offensivement, la machine semble lancée, le PSG ayant déjà marqué 22 buts en 5 matches officiels. Impressionnant. En Championnat, le trio d'attaque composé de Kylian Mbappé, Lionel Messi et Neymar totalise déjà 13 buts et 8 passes décisives. Pourtant, certains observateurs ne sont pas pleinement convaincus par les prestations de ce trident. Le travail défensif de ces stars, déjà pointé du doigt depuis des mois, refait à nouveau surface sous la houlette d'un certain Juninho.

Messi, Neymar et Mbappé doivent davantage défendre, prévient Juninho (Icon Sport)
Messi, Neymar et Mbappé doivent davantage défendre, prévient Juninho (Icon Sport)

Juninho reproche un manque de travail défensif

Désormais consultant pour RMC Sport, Juninho, sept fois champion de France avec Lyon entre 2002 et 2008, s'est montré sceptique au sujet de l'attaque de rêve du Paris Saint-Germain. "Quand tu n’as pas le ballon, il faut travailler. Si tu veux être champion et gagner la Ligue des champions, il faut regarder Manchester City comment ils travaillent à la perte du ballon", a notamment déclaré l'ancien maître des coups-francs brésilien.

Si tu n’as pas cette conscience collective, cette humilité pour accepter que le foot ce n’est pas seulement marquer des buts et quand tu n’as pas le ballon, tu laisses l’adversaire faire facilement. Non !

Juninho, sur RMC, concernant l'attaque du Paris Saint-Germain

Avant d'enchaîner : "L’ego est tellement élevé que si l’un regarde l’autre il va se dire 'non lui ne fait pas l’effort, je ne le fais pas non plus'. Ils font semblant. Je pense que les trois sont très intelligents, ce sont les trois meilleurs joueurs du monde. Mais là c’est le contrôle des ego." Juninho redoute l'arrivée de la Ligue des champions et pense que si Neymar, Messi et Mbappé ne défendent pas au diapason de l'équipe, "on va voir des matchs magnifiques mais à la fin de saison et dans un an, on aura la même discussion". Une analyse visionnaire ?