Le Paris Saint Germain quittera-t-il le Parc des Princes pour le Stade de France ou une toute nouvelle enceinte ? C'est la question que se posent de nombreuses personnes. Dans une tribune publiée par Le Monde, Jérôme Alonzo se positionne clairement sur le sujet. L'ancien portier du PSG est contre un possible déménagement. Il en a également profité pour tacler les dirigeants qataris. Explications.

600 millions pour s'offrir le Stade de France

Désireux d’agrandir sa capacité d’accueil, le Paris Saint-Germain est toujours en conflit avec la Mairie de Paris. Pour rappel, le club de la capitale souhaite acheter le Parc des Princes, où ses joueurs évoluent. Malheureusement, il se heurte à Anne Hidalgo. En effet, cette dernière refuse pour le moment cette idée. Pour elle, le stade appartient à la Ville. Une position qui a poussé les leaders du championnat à se tourner vers leur plan B. Depuis quelques semaines, les dirigeants qataris du club brandissent la menace d’un déménagement au Stade de France. 

Alors que les discussions avec la mairie de Paris sont au point mort, le Paris Saint-Germain va déposer un dossier pour l’acquisition du Stade de France. Pour information, les candidats à cet achat, ont jusqu'au 27 avril pour déposer leur candidature. Le prix de l'enceinte est estimé autour de 600 millions d'euros. Une somme qui ne devrait pas effrayer les dirigeants du PSG. En revanche, en cas de victoire, cela sera un bouleversement sans précédent dans l'histoire du club. Et le moins qu'on puisse dire, cela laissera des traces. Aux supporters, mais aussi aux anciens joueurs.

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Jérôme Alonzo inquiet pour le Paris Saint-Germain

Le Stade de France ne serait pas la seule piste du club parisien. D'après les dires de nos confrères de BFM, le Paris Saint-Germain songe à l'idée de construire son nouveau stade à l'hippodrome de Saint-Cloud. Inquiet à l’idée de voir le Paris Saint-Germain se délocaliser, Jérôme Alonzo n'hésite pas à citer les problèmes du Stade de France. Pour lui, déjà, il y a des problèmes de sécurité. Il prend en exemple le fiasco de la dernière finale de la Ligue des champions. L'ancien gardien de but se demande donc ce qu'il pourrait se passer au premier classique organisé là-bas.

Si Jérôme Alonzo prend cette question à coeur, ce n'est pas pour rien. En effet, il cultive un lien familiale avec le Paris Saint-Germain. Son père est notamment à l’origine de la création du centre de formation du club de la capitale, en 1975. Au-delà de sa forte affection sentimentale, l'ancien gardien estime que le Parc des Princes est son dernier lien avec le club :

"Le Parc est un patrimoine fantastique, même si je suis conscient du fait qu’il a un côté obsolète par rapport aux concurrents du PSG. Il doit s’améliorer, mais ne nous faisons pas croire qu’il faut aller au Stade de France pour aller mieux! Le Stade de France, il n’y a pas un stade en Europe à la conception aussi antinomique pour un club résident. Il n’y a rien qui va. Il est impersonnel, froid, sans âme. C’est compliqué pour y aller et pour en revenir. Et il y a une piste d’athlétisme…".

Jérôme Alonzo pour L'Equipe

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Les dirigeants Qataris se foutent du passé du club

Jérôme Alonzo regrette l'absence d’un dialogue sain entre le club et la Mairie de Paris. Pour l'ancien gardien de but du Paris Saint-Germain, les deux partis doivent mettre de l’eau dans leur vin et penser avant tout au bien du club. S'il estime que la Mairie demande trop pour le Parc des Princes, il pense également que les dirigeants du PSG ne veulent pas donner assez. Enfin, il fustige l'attitude des Qataris, qui selon lui, se foutent du passé du club :

"Le PSG, c’est le Parc, partons de cette base-là! Mais les Qataris ne peuvent pas faire une offre au prix d’une villa, et la mairie ne peut pas réclamer un prix de vente équivalant à la moitié de la ville! Et si les propriétaires qataris doivent compter leurs sous, qu’ils arrêtent plutôt d’acheter des joueurs pourris à 50 millions d’euros…Aujourd’hui, c’est un autre PSG, les dirigeants actuels se foutent du passé du club et ça me fait beaucoup souffrir".

Jérôme Alonzo pour Le Monde

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