Fernando Santos veut chasser "la peur et l'anxiété"

Pour beaucoup, il est le coupable désigné. Fernando Santos, le sélectionneur du Portugal, est le bouc émissaire d'une grande partie des supporters de la Selecção depuis plusieurs années. Et les critiques ont redoublé d'intensité depuis ce dimanche 14 novembre et la désillusion vécue contre la Serbie (1-2), qui contraint l'équipe de Cristiano Ronaldo à disputer les barrages pour voir la Coupe du monde 2022. Mais Fernando Santos a gardé le cap, assurant que le Portugal "sera au Qatar."

"Nous avons bien débuté ce match, nous avons appuyé, nous avons marqué. Ensuite, j'ai mis quatre milieux de terrain. Donc, les arrières latéraux n'étaient pas aussi fermés et ils se sont plus ouverts. Nous avons toujours eu beaucoup de difficultés. J'ai essayé, les joueurs ont essayé, ils ont lutté. Nous avons fait rentrer Bruno Fernandes (à la place de Bernardo Silva à la 64e minute) pour continuer à donner de la mobilité à l'équipe. Notre ADN, c'est de jouer dans les pieds, mais nous avons eu des difficultés. C'est vrai que l'équipe se dépersonnalise. Bernardo voulait le ballon, mais il était le seul. Nous avons joué avec de la peur et une certaine anxiété. Sur le côté, pour le gardien... C'est ma responsabilité. Nous savons tous que nous n'avons pas fait tout ce que nous devrions. Mais nous serons au Qatar. Les joueurs savent que nous jouons toujours pour la victoire, en pensant offensivement et pas tellement défensivement."

Fernando Santos au micro de RTP3

Réagir, et vite

Chuter lors des barrages serait effectivement un tremblement de terre pour le Portugal, vainqueur de l'Euro 2016 et possesseur d'une armée de guerre avec Rúben Dias, Raphaël Guerreiro, Renato Sanches, Bernardo Silva, Bruno Fernandes, João Félix, Diogo Jota, Cristiano Ronaldo et d'autres... Pour Fernando Santos, il est temps de se montrer moins conservateur et de laisser les clés du camion à ses joueurs.

Fernando Santos contre la Serbie. Icon Sport
Fernando Santos contre la Serbie. Icon Sport