Arsenal malheureux

À l'issue de leur 23e journée de Premier League, Arsenal et Mikel Arteta étaient furieux. Les Gunners ont concédé le nul face à Brentford, mais ils auraient tout à fait pu obtenir la victoire avec un arbitrage plus juste. Après plusieurs ballons aériens dans la surface, Christian Norgaard était parvenu à servir Ivan Toney, qui ne s'était pas fait prier pour pousser la sphère au fond des filets. Problème, le passeur danois se trouvait en position illicite avant de recevoir le ballon. Après un contrôle de 2 minutes et 26 secondes, la VAR, sous l'impulsion de Lee Mason, a finalement validé le but. Cependant, il n'a jamais été question de vérifier l'alignement des joueurs.

"Nous avons analysé les images avec une énorme colère et de la déception" a d'abord lancé Arteta en conférence de presse d'après-match. "Ce n'était pas une simple erreur humaine. C'est une grande, grande, grande incompréhension du métier. Ce n'est pas acceptable, je suis désolé. Cela coûte deux points à Arsenal et il n'y aura pas réparation." À ces mots, les oreilles de Lee Mason devaient siffler, mais le pire restait à venir pour l'arbitre.

Deux erreurs fatales pour Mason

Ce samedi, le Professional Game Match Officials Limited, l'instance responsable de l'arbitrage en Angleterre, a annoncé que Lee Mason avait quitté l'organisation par consentement mutuel. Une décision sans compromis, pour un homme qui a officié près de 15 ans en Premier League. Impliqué sur 287 matchs dans l'élite au cours de sa carrière, il avait été cantonné à la VAR cette saison.

Lourde de conséquence, cette bévue lors d'Arsenal - Brentford n'a rien d'une première pour Mason. Plus tôt dans la saison, en septembre, il avait déjà réalisé une erreur de jugement. Les Magpies de Newcastle avaient vu leur but refusé pour une prétendue faute de Joe Willock sur Vincente Guaita, le gardien de Crystal Palace. Introduite lors de la saison 2019-20 en Premier League, l'assistance vidéo fait toujours débat.