Diallo entendue par le SRPJ de Versailles

Milieu du PSG, Aminata Diallo a été arrêtée ce mercredi 10 novembre puis placée en garde à vue. Comme annoncé par L’Équipe en début d’après-midi et confirmé par le club dans la foulée, l'internationale française (7 sélections, 1 but) est entendue dans le cadre d’une enquête menée à la suite de l’agression de l’une de ses partenaires. Si le club n’a pas dévoilé l’identité de cette dernière, le quotidien explique qu’il s’agit de Kheira Hamraoui. La triple vainqueure de la Ligue des champions évolue également au milieu.

Hamraoui attaquée à la barre de fer

L’affaire remonte au soir du 4 novembre dernier à la suite d’un dîner organisé par le club champion de France dans un restaurant situé dans le bois de Boulogne. "Vers 22h30, arrivée près de chez elle, alors qu’elle se trouvait toujours en voiture conduite par Aminata Diallo, elle a vu surgir deux inconnus le visage masqué par des cagoules" explique un proche de Hamraoui, cité par L’Équipe. L’ancienne Barcelonaise aurait alors été agressée, plusieurs minutes durant, à coups de barre de fer, notamment au niveau des jambes. Emmenée à l’hôpital, elle s’est vue poser plusieurs points de suture au niveau des jambes et des mains. Elle n'a en outre pas pu participer au large succès du PSG face au Real Madrid ce mardi 9 novembre. Au contraire de Diallo, titulaire dans l’entre jeu parisien.

C’est dans le cadre de cette affaire qu’elle va désormais devoir s’expliquer. Du fait notamment de sa présence sur les lieux de l’agression. Coéquipières en club, Diallo et Hamraoui sont concurrentes en équipe de France. En octobre, le forfait de la deuxième avait permis à la première d’intégrer la liste de Corinne Diacre. Dans L'Équipe, un observateur explique que "la piste d'une rivalité interne est notamment explorée."

Le PSG réagit à la garde à vue de Diallo

Ce mercredi, le PSG a réagi à la nouvelle. Le club déclarant "prendre acte de la mise en garde à vue ce matin d’Aminata Diallo par le SRPJ de Versailles dans le cadre de la procédure ouverte suite à une agression jeudi soir dernier à l’encontre de joueuses du Club." Tout en déclarant "collaborer pour faire toute la lumière sur les faits", Paris explique avoir "pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir la santé, le bien-être et la sécurité de ses joueuses."

D’après L’Équipe, plusieurs Parisiennes sont étroitement surveillées par une société de sécurité privée depuis l’agression du 4 novembre.