Tudor relativise

Dans sa façon de vivre le football, Marseille est une ville bien particulière. Lors de la première journée du championnat de France, Igor Tudor l'a appris à ses dépens. Alors que les Olympiens faisaient leur rentrée à la maison, contre le Stade de Reims, le nouvel entraîneur du club a été copieusement sifflé à l'annonce de son nom par le speaker. Le Croate aurait pu être très touché par cette bronca, mais il a préféré revenir dessus avec une certaine classe en conférence de presse.

L'ancien coach du Hellas Verona n'éprouve aucune rancune envers les supporters. Selon lui, ils ont toujours raison. Par-dessus tout, le successeur de Jorge Sampaoli a tenu à protéger ses hommes : "L'important, c'est que les joueurs ne soient pas sifflés". Préférant voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide, il considère aussi que ces sifflets ont porté chance. Pour rappel, l'Olympique de Marseille s'était imposé facilement contre des Rémois trop tendres.

Quel accueil pour le match face à Nantes ?

Alors que les Phocéens reçoivent le FC Nantes à l'occasion de la troisième journée de L1, reste à connaître l'accueil réservé à Igor Tudor. La première performance de la saison au Vélodrome lui avait fait marquer des points. En revanche, le nul décevant à Brest pourrait de nouveau le fragiliser.

Igor Tudor arrivera-t-il à réunir le public marseillais derrière son projet ? / Iconsport
Igor Tudor arrivera-t-il à réunir le public marseillais derrière son projet ? / Iconsport

Pour autant, l'ancien joueur de la Juventus Turin n'a pas l'air de craindre une nouvelle réception houleuse : "Si cela recommence et que je me fais encore siffler, et que l'on gagne à nouveau, tant mieux". C'est une façon de voir les choses. Nul doute que le tacticien olympien s'accommoderait bien de toutes les huées possibles, si celles-ci lui garantissaient les trois points à chaque fois.