Sampaoli souligne l’importance de la victoire face à Troyes…

Konrad de la Fuente, Cengiz Ünder, Mattéo Guendouzi… L’été dernier, l’OM a été particulièrement actif lors du mercato. Pablo Longoria a offert à Jorge Sampaoli un grand nombre des joueurs que l’entraîneur argentin souhaitait voir venir. Un tel mercato présageait une bonne saison pour les Phocéens. Et leur début d’exercice a tenu ses promesses. Tout en proposant un jeu offensif qui a régalé leurs supporters, ils ont commencé leur championnat par six matchs sans défaite, dont quatre victoires.

Alors que les Phocéens régalaient en début de saison, notamment à Montpellier, ils ont depuis bien ralenti (iconsport)
Alors que les Phocéens régalaient en début de saison, notamment à Montpellier, ils ont depuis bien ralenti (iconsport)

Mais depuis, les Phocéens, qui semblent moins bien physiquement, ont baissé de pied. Moins emballant dans le jeu, ils ont du mal à confirmer et concèdent notamment de nombreux matchs nuls ces dernières semaines. S’ils ont gagné leur dernier match face à Troyes (1-0), ils n’ont pas vraiment montré les qualités qui faisaient leur force en début de saison face au dix-septième de Ligue 1. Après la rencontre, Sampaoli a souligné l’importance d’avoir malgré tout remporté le match : « Dans ce métier, le besoin de gagner, c'est de la survie. » Mais il a ensuite tenté d’expliquer les difficultés actuelles de son équipe.  

Alors que les Phocéens régalaient en début de saison, notamment à Montpellier, ils ont depuis bien ralenti (iconsport)
Sampaoli a souligné l'importance de la victoire après Troyes, mais a aussi essayé d'expliquer le coup de moins bien son équipe (iconsport)

… avant de tenter une explication pour la mauvaise période de son équipe

Sampaoli a évoqué plusieurs facteurs pour expliquer cette période difficile, comme la jeunesse de son groupe. Il a aussi estimé que certains matchs perdus alors qu’ils auraient pu être gagnés par son équipe ont provoqué une forme de peur de gagner chez ses joueurs :

« Il y a des fluctuations, une baisse collective parfois. Il faut revenir sur les deux compétitions qu'on joue, et c'est une équipe jeune. Il y a eu des matches qu'on aurait dû gagner et cela a généré de la peur et de l'indécision. Il faut vaincre cette peur et retrouver cette équipe qui nous a tant plu. Cette équipe est construite pour avoir le contrôle et être dans l'autre moitié du terrain. Contre Lens par exemple, on aurait pu gagner et on a perdu. Chaque équipe qui joue est mieux préparée pour gagner. On veut défendre nos chances en jouant et ne pas subir des va et viens constants qui ne nous réussissent pas. »

Quoi qu’il en soit, l’OM devra vite se remettre la tête à l’endroit pour rester au contact des équipes de tête avant la trêve. Actuellement quatrièmes, ils pourront espérer profiter du PSG-Nice de ce mercredi 1er décembre pour passer devant les Aiglons. Le même jour, ils défieront Nantes à La Beaujoire. Puis ils enchaîneront avec la réception de Brest, ce samedi 4 décembre. Un match qui s’annonce peu évident, face à une équipe qui reste sur quatre victoires d’affilée. Pour finir leur phase aller, les Phocéens se déplaceront ensuite à Strasbourg et recevront Reims. Des matchs plus abordables sur le papier.