Titulaire indéboulonnable ou presque depuis son arrivée à Marseille en 2007, Steve Mandanda a perdu sa place de numéro 1 cette saison, au profit de Pau Lopez. Une situation qui pourrait lui donner envie d'aller voir ailleurs. À Nice, par exemple ?
De belles prestations malgré un temps de jeu limité
Sept. C'est le nombre de fois où Steve Mandanda a été titulaire en Ligue 1 cette saison. Dont trois rien que sur le mois d'août. Depuis, le gardien de but de 37 ans vit presque une traversée du désert. Pourtant, à chaque fois qu'on a fait appel à lui, le champion du monde français a répondu présent. Quatre clean sheets et cinq victoires pour deux nuls et aucune défaite. En parallèle, Mandanda a brillé en Ligue Europa Conférence, aidant son équipe à atteindre les demi-finales. Mais cette situation pourrait bien ne pas durer. De quoi envisager un départ anticipé ?
- À lire également : OM : Jorge Sampaoli dithyrambique envers Steve Mandanda
Nice lorgne sur Mandanda, mais...
Recruté en juillet dernier en provenance de l'AS Rome, d'abord en prêt, Pau Lopez a vu son option d'achat être levée et sera donc encore Olympien la saison prochaine. Le portier espagnol de 27 ans s'est vite imposé comme le titulaire désigné par l'entraîneur de l'OM, Jorge Sampaoli. Un vrai coup dur pour Steve Mandanda, l'homme aux 611 matches avec le club des Bouches-du-Rhône. Pourtant, l'ancien Havrais a toujours fait preuve de philosophie, sans faire de vagues. Cet été, il pourrait se lancer un dernier challenge.
- À lire également : OM : Steve Mandanda raconte comment il vit son rôle de remplaçant
Selon France Bleu Provence et Le Phocéen, un contact a bel et bien été établi entre l'OGC Nice et Steve Mandanda. Problème, le salaire du gardien de but marseillais est trop conséquent pour les Aiglons. En fonction de ce qu'il va toucher lors de son potentiel départ de l'OM, Mandanda pourrait alors se montrer moins gourmand et accepter le deal proposé par le club coaché par Christophe Galtier. Se poserait alors la question de l'avenir de l'excellent portier niçois, Walter Benitez. Mais nous n'en sommes pas encore là.
