Le Panathinaïkos a laissé des traces
À la tête de l'OM depuis le début de l'été, Marcelino espérait sans doute de meilleurs débuts avec son nouveau club. La défaite de mercredi à Athènes est riche en enseignements, mais ces derniers ne sont pas tous positifs. "Comme j'ai dit après le match contre le Panathinaïkos, on a perdu car on a fait un mauvais match, a ainsi débuté le technicien en conférence de presse. On a concédé peu d'occasions, on a joué 30 minutes à 10 ce qui était difficile à gérer. Offensivement, on n'a pas fait assez pour gagner. On veut s'améliorer, on a trois jours avant Reims et ce n'est pas beaucoup, les joueurs sont fatigués, mais demain, ils seront meilleurs."
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Ce facteur temporel, l'Espagnol l'avait déjà évoqué avant le déplacement en Grèce. Avant de recevoir Reims, il récidive. "Je suis toujours optimiste, je me dis toujours qu'on va bien jouer. Je le répète, on a eu peu de temps, ce n'est pas une excuse, mais une réalité." Pour autant, l'entraîneur n'insiste pas sur les circonstances atténuantes. "Cela ne masque pas le fait que l'on doit gagner, et gagner chaque match quand on est à l'OM. Je dois être honnête avec vous, les supporters, les joueurs. Nous sommes très loin de notre niveau, qui sera bien plus élevé cette saison. Le premier qui veut toujours gagner, c'est moi."
Marcelino promet une progression
Médiocre mercredi, l'OM conserve une importante marge de progression. À ce sujet, Marcelino s'est révélé confiant, même si là encore, il faut faire preuve d'un peu de patience. "Il nous faut plus d'automatismes, le temps aidera. Il est important qu'on tire tous dans le même sens. Aubameyang a fait 10 entraînements, Ndiaye 4, Sarr peut-être 7... Il faut du temps. Notre idée ensuite sera de se procurer plus d'occasions. Nous sommes assez loin du niveau que nous allons montrer progressivement cette saison. C'est compliqué avec un nouveau staff, un nouveau projet, des nouveaux joueurs... Tout cela prend du temps, mais c'est vrai qu'on ne se cache pas derrière, il va falloir gagner des matchs rapidement."
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Première occasion de se racheter, le Stade de Reims, un adversaire à prendre au sérieux selon l'ancien coach de Bilbao. "Nous analysons au mieux toutes les équipes. On connaît l'équipe de Reims, qui a connu des changements. On a analysé ce qu'ils ont fait la saison dernière. Ils ont le même entraîneur, la même philosophie et je l'aime beaucoup à titre personnel. On pourra faire une analyse plus détaillée au fur et à mesure de la saison."
Enfin, si ce match de samedi va compter, Marcelino n'oublie pas celui de mardi, décisif pour espérer disputer la Ligue des Champions. "Il faut penser aussi au prochain match contre le Pana. Ce match mardi prochain est très très important pour nous. Mais cette partie contre Reims reste également très importante, on veut bien lancer notre saison." Les trois points contre Reims représenteraient une bonne préparation.