Large leader de la Serie A avec 16 points d'avance sur la Lazio Rome, et qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, le Napoli vit une saison magique. Pour autant, tout n'est pas rose en Campanie, notamment depuis la lourde défaite face à l'AC Milan le week-end dernier (0-4). En effet, en plus d'avoir vu son équipe se faire corriger, Aurelio De Laurentiis s'en est violemment pris aux supporters de son club. Ces derniers, mécontents du prix des places pour assister au quart de finale de la Ligue des Champions face à l'AC Milan, ont manifesté dans la ville avant de faire la grève des encouragements durant le match. Un comportement qui n'a pas du tout plu au boss du Napoli.
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De Laurentiis et ses "délinquants" de supporters
Interrogé par la presse italienne, De Laurentiis s'est justifié sur la politique tarifaire appliquée pour le choc de Ligue des Champions face à l'AC Milan. "Milan va encaisser plus de dix millions d'euros quand on va aller là-bas (à l'aller, le 12 avril) et nous, on arrivera peut-être à cinq millions (au retour, le 18 avril). Milan a mis des billets à 800 euros au maximum, et nous à 340 et 500 euros dans la tribune d'honneur... Si vous achetez une voiture ou une paquet de cigarettes, vous pensez que vous le paierez moins cher à Naples qu'à Milan ?", a sèchement demandé le président du Napoli.
En plus du prix des places, les ultras napolitains n'acceptent pas les restrictions concernant l'entrée de banderoles et autres accessoires dans le stade. Et là encore, De Laurentiis s'est fâché. "Ce ne sont pas de vrais supporters, a-t-il lâché. Ce sont des délinquants à qui on permet d'aller au stade, s'en prenant aux familles et aux vrais tifosi avec des incidents qui sont sous les yeux de tous". Selon plusieurs sources italiennes, le parquet de Naples aurait ouvert une enquête pour violence privée des ultras envers les autres supporters, obligés de suivre les règles des chefs, et extorsion envers le club.
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Non, Naples n'est pas encore champion
Enfin, De Laurentiis a rajouté une dernière couche sur ses supporters. Le dirigeant italien n'a pas aimé les dernières célébrations dans la ville alors que le Napoli n'est pas officiellement champion d'Italie. "Les Napolitains font déjà la fête dans toute la ville, cela m'inquiète car je suis très superstitieux. Cela me semble de la folie. Dans le football, tu perds et tu gagnes, il faut voir surtout le résultat final", a rappelé De Laurentiis, qui doit tout de même savoir qu'il faudrait un véritable tremblement de terre pour que son club ne s'offre pas le troisième Scudetto de son histoire à la fin de la saison.