C'était la grande attraction de ce mercato estival, passé les signatures de Kylian Mbappé et Erling Haaland. En effet, Cristiano Ronaldo n'avait jamais été aussi proche de quitter Manchester United que lors de cette dernière fenêtre des transferts. Annoncé aux quatre coins de l'Europe, CR7 a retourné la presse. Tous les dirigeants des clubs concernés avaient fini par démentir tout types de rumeurs le concernant. Mais dans le lot, il y a bien un club, loin du vieux continent cette fois-ci, qui affirme et assume avoir tout tenté pour attirer l'homme aux cinq Ballon d'Or. Dans un entretien paru sur la chaine Youtube Thamanya, le président du club saoudien Al-Hilal, Fahad ben Bafel, a confirmé que le transfert de Cristiano Ronaldo était tout proche d'être conclu. Mais un problème, qui peut paraître dérisoire, est venu tout faire capoter.

Ronaldo, un transfert raté de peu

Sur le départ de Manchester United, Cristiano Ronaldo est finalement bel et bien un joueur des Red Devils cette saison. Mais la donne aurait pu être bien différente. En cause, un transfert vers Al-Hilal tout proche d'être réalisé. Le président du club saoudien raconte, dans un entretien, que le deal n'a pas pu se faire à cause d'une interdiction de recrutement. Pour rappel, les dirigeants du club avaient proposé à Ronaldo un contrat sur deux ans estimé à 280 millions d'euros, plus une indemnité de transfert de 28 millions d'euros pour Manchester United. Des chiffres colossaux, difficilement refusables ?

"Oui, nous avons négocié avec Ronaldo. Le problème n'était pas dans l'argent ou sur l'accord de principe. Al-Hilal est capable de faire venir les stars du monde entier, mais c'est la décision du Centre d'arbitrage sportif qui nous a empêché d'enregistrer les joueurs. Nous n'avons pas cessé de négocier avec les joueurs malgré la décision d'interdiction, mais nous avons retardé l'entrée dans la phase finale des négociations jusqu'à ce que l'interdiction soit levée." Pour rappel, le club était interdit de recrutement à cause d'un litige lié au transfert de Mohamed Kanno. Comme quoi, l'histoire peut ne pas se jouer à grand-chose.

(Propos rapportés par le Daily Mail)