Cela faisait six ans qu'il n'avait plus évolué dans les sphères du football. Mais Michel Platini, suspendu de "toute activité liée au football" par la FIFA en 2015, va enfin pouvoir regoûter à cet univers. En effet, l'ancien président de l'UEFA va devenir en novembre 2021 le futur représentant de la France au "board" de la FIFPro, le syndicat mondial des joueurs, selon L'Equipe.

Le retour aux affaires de Platini à la FIFPro

En tant que représentant français du board de la FIFPro, "Platoche" prendra la place de Philippe Piat. Ce dernier est également le président de l'institution. Cet ancien joueur de 78 ans est aussi le co-président de l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP), le syndicat des joueurs professionnels en France.

Philippe Piat (président de la FIFPro) et Michel Platini, alors président de l'UEFA en 2007. Icon Sport
Philippe Piat (président de la FIFPro) et Michel Platini, alors président de l'UEFA en 2007. Icon Sport

Philippe Piat a d'ailleurs validé le choix de son successeur :

"Je souhaite que Michel Platini siège à ma place. Pour l'ensemble de l'UNFP, c'est une évidence. Michel, c'est un très grand joueur qui a une aura, de l'influence, qui est respecté dans le monde entier et qui a une philosophie d'équité."

Philippe Piat à L'Equipe

Représentant... puis président ?

Une reprise en douceur pour l'ancien n°10 légendaire de l’équipe de France, qui a déjà largement eu le temps de s'accoutumer à ses nouvelles fonctions. En effet, il était devenu conseiller personnel de Philippe Piat à la FIFPro en janvier 2020. Mais Platini ambitionnerait de ne pas faire de vieux os à cette fonction représentative. C'est le poste de dirigeant de la FIFPro qu'il viserait à moyen terme.

Philippe Piat (président de la FIFPro) et Michel Platini, alors président de l'UEFA en 2007. Icon Sport
Michel Platini briguerait le poste de président de la FIFPro à moyen terme. Icon Sport

La fin de sa suspension en 2019 autorise "Platoche" à briguer de nouveau des fonctions au sein d'une institution liée au football. L'ancien président de l'UEFA avait été reconnu coupable d'avoir reçu un versement sans contrat écrit et tardif de 2 millions de francs suisses (1,8 million d'euros) de la part de Sepp Blatter, l'ex-président de la FIFA.