C'est un sacré feuilleton qui est en train de vivre ses derniers jours de tournage en Italie. Rafael Leão devrait (enfin) prolonger avec l'AC Milan, après de longs mois de négociations. Les différentes parties seraient tombées d'accord, pour le plus grand bonheur des Rossoneri... et du Sporting CP.

Formé par le club lisboète, l'international portugais l'avait quitté en 2018, en résiliant son contrat. Cela faisait suite à l'invasion du centre d'entraînement par des dizaines de supporters quelques semaines auparavant. Des joueurs et membres du staff avaient alors été agressés. Depuis, la situation a bien évolué chez les quart-de-finalistes de Ligue Europa, qui attendent, toutefois, le paiement de l'amende que Leão doit leur verser. Le Tribunal arbitral du sport a condamné, en 2020, le numéro 17 à indemniser son club formateur à hauteur de 16 millions d'euros, un montant qui, avec les intérêts, se rapprocherait aujourd'hui des 20.

Rafael Leão ne veut pas payer l'amende

Problème, le meilleur joueur de Serie A refuse de s'acquitter de la sanction. Il a exigé, tout au long des négociations avec sa direction, que ce soit l'AC Milan qui prenne en charge le paiement de l'amende. Selon Relevo, qui révèle qu'une base d'accord a été trouvée entre les différentes parties, il a obtenu gain de cause. La formation lombarde devrait assumer la responsabilité en lieu et place de son meilleur joueur, qui deviendrait, en prolongeant, et avec 5 millions d'euros mensuels, l'un des plus gros salaires de l'effectif. Toutefois, avant de peaufiner les derniers détails, une inconnue doit toujours être résolue. Milan jouera-t-il la Ligue des champions la saison prochaine ? En cas de non-qualification, tout pourrait évoluer, tant dans la tête du joueur, que dans les finances milanaises.

Et si c'était le LOSC qui réparait son erreur ?

Quand l'ailier gauche a quitté Lisbonne, en plein conflit, il a rallié le Nord et le LOSC. Et si l'on se fie aux informations de la presse portugaise, Record et A Bola en tête, c'est l'écurie française qui va signer le chèque de 20 millions d'euros. Selon les quotidiens sportifs, les Dogues auraient accepté d'assumer le paiement intégral de l'amende, dont ils sont en partie responsables. À titre de comparaison, lors du même été, Rui Patricio avait également décidé de changer d'air après l'attaque à Alcochete. Le portier lusitanien, bourreau de l'équipe de France en 2016, s'était engagé avec les Wolves, avant que les deux clubs tombent d'accord. Wolverhampton avait cédé après une plainte des futurs adversaires de la Juventus. Quoi qu'il en soit, cette affaire arrive sur sa fin !