Gündogan se livre dans une lettre ouverte
Après des mois d’incertitude sur l’avenir d’Ilkay Gündogan, le suspense a pris fin il y a peu. Sept ans après son arrivée dans l’Ouest de l’Angleterre, le milieu a choisi de quitter Manchester City pour accepter l’offre faite par le Barça. Peu de temps après son départ, il a remercié son désormais ancien club dans une lettre ouverte publiée sur The Player’s Tribune.
Dans la lettre, l’ancien joueur de Dortmund assure notamment qu’il a accompli tous ses rêves pendant ses sept années à City. Et qu’il n’a jamais connu une cohésion d’équipe similaire à celle de la saison passée. Pour lui, cette entente entre les joueurs a joué un grand rôle dans le sacre des Skyblues en Ligue des champions. Tout comme Pep Guardiola. Gündogan avoue qu’il a toujours "ressenti un lien fort" avec l’entraîneur espagnol. Et le joueur de 32 ans encense ses méthodes :
"Je dois dire que rien de tout cela n’aurait été possible sans Pep. Des fois, il peut être tellement exigeant de la manière dont on joue, et tellement intense, que cela devient un peu difficile mentalement. Mais quand tout le monde s’aligne sur ses exigences et que nous sommes en harmonie sur le terrain, son système est tellement efficace que ça paraît presque facile."
Ilkay Gündogan, dans The Player's Tribune
Le milieu évoque certains de ses anciens coéquipiers
Dans la même lettre, le nouveau joueur du Barça partage également ses impressions sur Erling Haaland. Il assure que le Norvégien n’est "jamais satisfait". Et qu’il n’y a "pas de limites" à son potentiel. Selon lui, l’ancien attaquant de Salzbourg peut espérer devenir aussi fort que Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Gündogan rend aussi un très bel hommage à Jack Grealish. Il le défend face à certaines critiques, et loue surtout sa personnalité :
"Jack Grealish est tellement incompris par certains membres des médias. C’est l’une des personnes les plus gentilles que j’ai rencontré dans le football. C’est tellement génial de passer du temps avec lui, et il est si humble et pur."
Ilkay Gündogan, dans une lettre ouverte
L’international allemand se remémore également le discours de Kyle Walker avant la finale de la Ligue des champions. Alors que le latéral se préparait à débuter le match sur le banc, il a demandé à ses coéquipiers de "faire de son rêve une réalité" en allant remporter le trophée. Selon Gündogan, le fait que Walker fasse un tel speech démontre l’unité des joueurs de City. Cette cohésion va donc désormais manquer à l’ancien joueur du BVB.