Labrune veut en finir avec la violence
La saison de Ligue 1 nous aura tenu en haleine jusqu'à son terme à bien des égards. Mais elle aura aussi connu de nombreux débordements et actes de violences dans différents stades. Présent lors de l'assemblée générale de la FFF ce samedi 18 juin 2022 à Nice, Vincent Labrune, président de la LFP, n'a pas mâché ses mots et a réitéré son désir d'éradiquer la violence dans les enceintes sportives.
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"Il y a un bémol : ce sont les questions de violence et de sécurité. On a vécu une saison catastrophique en termes de violences dans nos stades, sur et en-dehors du terrain, avec les répercussions que vous pouvez tous observer. Et ce dans toutes les catégories. Aujourd'hui, je considère qu’on doit changer de braquet très fortement. La Ligue, évidemment, même si la Ligue est contrainte dans son arsenal de sanctions On doit prendre notre part de responsabilité pour changer de braquet. La FFF va nous accompagner."
Vincent Labrune, président de la LFP, lors de l'assemblée générale de la FFF
"Sortir les criminels des stades"
Vincent Labrune en avait gros sur le cœur, et repensait forcément aux incidents survenus cette saison à Nice, à Lyon, à Lens ou encore à Montpellier. Mais l'ancien dirigeant de l'OM est également revenu sur d'autres débordements. Ceux qui ont eu lieu en marge du barrage retour entre l'AS Saint-Etienne et l'AJ Auxerre à Geoffroy Guichard. Pour lui, c'est un miracle qu'il n'y ait pas eu de morts, après l'envahissement de terrain de certains supporters et les jets de fumigènes en direction de la tribune de supporters.
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"Moi j’ai été effrayé par ce qu’on a vu à Saint-Etienne lors du dernier match de la saison. J’ai été terrifié, c’est un miracle qu’il n’y ait pas eu un mort. On veut être les dirigeants du renouveau et du modernisme dans le football français. On ne veut pas être les dirigeants de la guerre dans les stades ni connaître un stade."
Vincent Labrune, président de la LFP
En prenant l'exemple des incidents survenus à Saint-Etienne, Labrune a utilisé des mots forts, demandant à l'Etat, aux collectivités et aux clubs de "sortir les criminels des stades". "Moi j’adore la cause ultra quand elle est festive. Il y a des supporters, des jeunes et des moins jeunes, et des ultras. Et puis il y a dorénavant dans nos enceintes, parce que les mots ont un sens, des criminels", a conclu le président de la Ligue de Football Professionnel.