Négocier l'après-Furlan

Alors qu'il était au club depuis 2019, Jean-Marc Furlan a été démis de ses fonctions d'entraîneur le mardi 11 octobre. Sur un bilan de 8 points en 10 journées, le tacticien avait complétement dégoupillé à Clermont. Exclu pour avoir crié sur Mathieu Vernice, l'arbitre de la rencontre, il avait quitté le terrain en adressant des doigts d'honneur au public qui l'avait pris en grippe. Dans un communiqué, l'AJA a expliqué regretter ce geste. La crise de résultat et ce problème d'attitude ont cependant acté la fin de l'aventure de l'entraîneur dans l'Yonne.

En attendant, contre Nice dimanche dernier, Michel Padovani, anciennement adjoint, a assuré l'intérim. Bien qu'ils aient concédé l'ouverture du score d'Andy Delort, les Auxerrois ont très bien su revenir dans la rencontre par l'intermédiaire de Nuno Da Costa. Au terme d'un match plutôt plaisant, les deux équipes ont empoché le point du nul. Pour les pensionnaires de l'Abbé-Deschamps, c'est un point encourageant, mais la recherche d'un nouvel entraîneur continue, et il semblerait qu'elle se soit arrêtée sur Christophe Pelissier.

Pelissier connaît bien les opérations maintien

Sans club depuis son départ de Lorient en juin dernier, Christophe Pelissier serait très favorable à l'idée d'exercer sur un nouveau banc. La situation de l'AJA ne lui fait pas peur, il la connaît même plutôt bien. Avec les Merlus, il a su se maintenir en Ligue 1 à deux reprises (2021 et 2022), chaque fois en décrochant une 16e place. Quelques saisons auparavant (2018 et 2019), il avait aussi permis à Amiens de ne pas descendre.

Toutefois, le successeur de Furlan ne devrait pas être intronisé avant le début de la semaine prochaine. En effet, les dirigeants doivent d'abord finaliser la procédure de mise à pied de l'ancien entraîneur en poste. Une fois de plus, Michel Padovani dirigera l'équipe, ce dimanche à Reims.