"Quand on n'a pas le contrôle, ça donne ce genre de match"

Jorge Sampaoli a perdu ce dimanche 26 septembre son premier match au Stade Vélodrome depuis son arrivée sur le banc de l’OM. Battus par de vaillants lensois, les Marseillais ont longtemps paru déboussolés dans cette rencontre comme jamais cette saison. S’il avait choisi d’aligner un onze original qui a pu perturber ses joueurs, l’Argentin a surtout souhaité donner du crédit à la prestation du Racing Club de Lens. En conférence de presse d’après-match, il a ainsi reconnu : "il y a eu beaucoup de pression et d’agressivité de la part des Lensois, et quand on n’a pas le contrôle du match, ça donne ce genre de match".

Pendant la majeure partie de la rencontre, les Phocéens ont subi la bonne organisation des visiteurs, ne relevant la tête que pendant "quinze minutes, quand on est revenu à égalité, et pendant vingt minutes en deuxième mi-temps, mais trop peu dans l’ensemble" a poursuivi Sampaoli qui s’attendait "à un match difficile" face aux séduisants Lensois de Franck Haise.

Pas un problème physique pour Sampaoli

Si la 8ème journée de Ligue 1 s’est jouée au terme d’une semaine chargée à trois rencontres, Jorge Sampaoli n’a cependant pas voulu avancer l’argument de l’état physique de ses joueurs pour expliquer la défaite. Pour lui, le problème est ailleurs.

"Il ne faut pas penser que cette défaite s'explique par l'état physique. Il y a bien sûr de la frustration par rapport au résultat, mais on n'a pas su les neutraliser, on n'a pas gardé notre ligne de conduite, celle qu'on avait mise en place. Dans le futur, il faudra trouver la solution pour essayer de gagner ce genre de matchs parce qu'on en jouera beaucoup d'autres."

Battu pour la première fois de la saison, l’OM a aussi perdu sa place de dauphin du PSG au profit de Lens. Il aura l’occasion de la récupérer dimanche prochain lors de son déplacement à Lille (17h). Entre-temps, la réception de Galatasaray en Ligue Europa l’attend. Après n’avoir pu décrocher qu’un nul face au Lokomotiv Moscou en ouverture, les Marseillais doivent déjà réagir.