C'est quand on croit être au plus haut que la réalité nous rattrape. Keylor Navas, le gardien du PSG, peut logiquement s'estimer sur le toit du monde à son poste. Mercredi 10 mars, il a encore réalisé une performance phénoménale face au Barça (1-1) pour sauver son équipe en 8e de finale retour de Ligue des champions. Il a même arrêté un penalty de Lionel Messi !

Mais quand les ennuis d'un joueur ne sont pas sur un terrain, ils sont souvent à chercher en dehors. Et pour Keylor Navas, il ne s'agit pas de broutilles. Le gardien de 34 ans est tout simplement accusé d'avoir volontairement perdu des matchs avec sa sélection du Costa Rica !

Navas accusé d'avoir truqué des matchs

C'est l'ancien président de la Fédération du Costa Rica, Eduardo Li, qui pointe Navas du doigt. L'ex-patron était auditionné au tribunal de San José dans le cadre d’une enquête concernant des supposés matchs truqués. Pour lui, Navas était l'un des trois joueurs (avec Bryan Ruiz et Celso Borges) à avoir disputé des matchs pour faire perdre le Costa Rica.

Keylor Navas avec le Costa-Rica / Icon Sport
Keylor Navas avec le Costa-Rica / Icon Sport

Tout ça pour faire renvoyer le sélectionneur !

La raison ? Provoquer le licenciement du sélectionneur de l'époque, le Colombien Jorge Luis Pinto, avec qui ils ne s'entendaient pas. Navas et ses deux compères avaient en effet découvert l'existence d'une clause dans le contrat du sélectionneur. Celle-ci stipulait qu'il serait limogé après trois défaites consécutives.

"Les joueurs étaient au courant de cette clause, et Keylor Navas a fait partie de ceux qui ont dit : 'Allez, on perd les trois matchs'. "

Eduardo Li, l'ancien président de la Fédération de Football du Costa Rica

Keylor Navas avec le Costa-Rica / Icon Sport
Keylor Navas. Icon Sport

La parole de Li reste sujette aux doutes, puisqu'il a été en 2017 de toute fonction officielle dans le football pour corruption. Mais l'accusation envers Navas s'appuie sur un autre témoignage, celui d’Adrian Gutiérrez, l’ancien directeur des équipes nationales du Costa Rica. C'est en 2018 que l'homme avait révélé cette affaire, et il maintient toujours ses accusations. La parole est à la défense...