Qui se souvient d'Emmanuel Frimpong ? L'ancien international ghanéen faisait partie des belles promesses d'Arsenal jusqu'en 2014. Mais le milieu de terrain n'a jamais réussi à s'imposer chez les Gunners, et a dû mettre un terme à sa carrière à seulement 27 ans, en 2019. Ce qui ne l'a pas empêché de bien s'amuser, notamment en Russie, où il porté le maillot de plusieurs clubs. Pour un média russe, il est revenu sur cette période... et le résultat est complètement déjanté !

Emmanuel Frimpong en 2011 avec Arsenal contre l'Olympiakos en Ligue des champions. Icon Sport
Emmanuel Frimpong en 2011 avec Arsenal contre l'Olympiakos en Ligue des champions. Icon Sport

Une interview lunaire d'Emmanuel Frimpong

Certaines interviews de sportifs rencontrent parfois un écho pour des raisons surprenantes. Récemment, Farès Bahlouli, l'ancien espoir de Lyon, n'hésitait pas à se confier sur ses regrets et le "gâchis" que pouvait représenter sa carrière, lui qui est échoué en D3 ukrainienne. Mais pour d'autres, la dimension footballistique semble être totalement secondaire. C'est clairement le cas du milieu ghanéen Emmanuel Frimpong, qui a fait part de ses excentricités au média russe Sport 24.

Doux baisers de Russie

Dans cette interview, Frimpong revient sur sa décision de s'exiler en Russie, entre 2014 et 2017. Un choix dicté par deux motivations personnelles assez cocasses. 1 : "vérifier s'il y fait aussi froid". 2 : "vérifier si les filles y sont vraiment belles". Et le verdict ? "Les filles sont jolies mais... la pizza est encore meilleure ! En tout cas, elles y sont plus belles qu'à Londres."

Et c'est aussi pour cette raison qu'Emmanuel Frimpong souhaite revenir en Russie ! Et pas pour se contenter de regarder. Le Ghanéen veut passer à la vitesse supérieure :

"J'aimerais jouer dans un film pornographique avec 20 filles".

Emmanuel Frimpong à Sport 24

Emmanuel Frimpong en 2011 avec Arsenal contre l'Olympiakos en Ligue des champions. Icon Sport
Une supportrice russe. Icon Sport

La vodka fait tourner la tête de Frimpong

Ses trois ans en Russie lui ont aussi permis de s'imprégner de la culture locale, qu'il décrit sans jamais être loin des clichés :

"Les footballeurs russes sont toujours en forme. Ils boivent de la vodka le matin et courent ensuite comme Usain Bolt".

Emmanuel Frimpong à Sport 24

Emmanuel Frimpong en 2011 avec Arsenal contre l'Olympiakos en Ligue des champions. Icon Sport
Deux joueurs du Zenit Saint-Pétersbourg. Icon Sport

Mais pour lui, la célèbre boisson du pays de Vladimir Poutine n'a pas eu un effet aussi favorable. Il explique ainsi être sorti boire avant un match et s'être endormi pendant... sept heures dans un restaurant, avant qu'on ne lui demande finalement de partir !

 "Quelqu'un m'a demandé de prendre un taxi. Mais j'étais trop ivre et je ne pouvais pas donner mon adresse. Finalement, ils ont pris mon téléphone et ont appelé mes coéquipiers. Ils sont venus me chercher."

Emmanuel Frimpong à Sport 24

Une mauvaise expérience avec des cris de singe

Mais ce côté folklorique et pittoresque avait aussi un revers sombre, pour Emmanuel Frimpong. En 2015, il avait accusé des supporters du Spartak Moscou de lui avoir adressé des cris de singe. Sa plainte avait toutefois été rejetée par la Fédération russe de football (RFU), faute de preuves.

Emmanuel Frimpong en 2011 avec Arsenal contre l'Olympiakos en Ligue des champions. Icon Sport
Emmanuel Frimpong en 2016 avec Arsenal... Tula, un club russe. Icon Sport

Malgré cette expérience douloureuse, Frimpong semble donc impatient de revenir goûter les charmes de la Russie. Reste à savoir si cet intérêt est partagé...