C'est une affaire qui secoue l'Italie depuis plusieurs jours. Ce jeudi, la police transalpine a procédé aux interrogatoires de Sandro Tonali et de Nicolò Zaniolo dans le cadre de paris sportifs illégaux. Le tout alors que les Azzurri se préparent à affronter Malte ce samedi (20h45). Mais les deux joueurs ne seront pas de la partie. Dans un communiqué publié sur son site officiel, la Fédération italienne de football (FIGC) indique : "La Fédération communique que, aujourd'hui en fin d'après-midi, le parquet de Turin a notifié des documents d'enquête aux joueurs Sandro Tonali et Nicolò Zaniolo, actuellement en formation avec l'équipe nationale à le Centre Technique Fédéral de Coverciano.
Quelle que soit la nature des actes, estimant que dans cette situation les deux joueurs ne sont pas dans les conditions nécessaires pour faire face aux engagements prévus dans les prochains jours, la Fédération a décidé d'autoriser leur retour dans leurs clubs, même sous protection de le même.". Ainsi, Sandro Tonali retournera prématurément à Newcastle, tandis que Nicolò Zaniolo fera de même en Turquie.
Un nouveau scandale en Italie ?
En plus des deux internationaux italiens, l'affaire impliquerait également le jeune Nicolò Fagioli. Comme le raconte le Corriere dello Sport, le joueur de la Juventus aurait, dès septembre, avoué ses méfaits au procureur de la FIGC. Une collaboration appréciée des enquêteurs, mais qui ne suffira certainement pas à véritablement alléger sa possible future sanction. Dans le pire des cas, les joueurs impliqués seraient suspendus pour une durée de trois ans et condamnés à verser une lourde amende.
Et l'affaire pourrait prendre une ampleur encore plus grande. En effet, selon la Repubblica, après avoir saisi les téléphones et tablettes des trois joueurs concernés, la police a retrouvé des discussions prouvant l’implication d’une dizaine d’autres joueurs dans le smartphone de Fagioli. Une histoire bien loin d'être arrivée à son terme.