Mancini va rester sur le banc de l’Italie…

L’Italie a récemment subi une énorme déconvenue. Après avoir échoué à se qualifier directement pour la prochaine Coupe du monde, la Squadra Azzura devait se coltiner les barrages. Beaucoup s’attendait à la voir défier le Portugal en finale. Mais alors que les Lusitaniens ont bien validé leur ticket pour ce dernier match de barrages, cela n’a pas été le cas des hommes de Roberto Mancini. À la surprise générale, les champions d’Europe se sont fait sortir dès le premier tour par la Macédoine du Nord (0-1).

Après une telle désillusion, Mancini s’est inévitablement fait critiquer, y compris par sa propre mère. Son avenir a aussi été évoqué dans la presse. Les journaux italiens ont évoqué un possible licenciement – voire même une démission – de l’ancien coach de City. Et des noms potentiellement crédibles pour le remplacer ont commencé à circuler. Mais la presse italienne assure désormais que la fédération ne devrait pas se tourner vers un nouveau sélectionneur. La Gazzetta dello Sport et le Corriere dello Sport annoncent tous les deux que Mancini va bel et bien rester sur le banc de l’Italie.

… et tenter de rebâtir une nouvelle fois

On peut spéculer que la fédération italienne garde évidemment en tête le sacre de la sélection à l’Euro, et que celui-ci sauve la tête de Mancini malgré l’énorme échec en qualification pour le Mondial. Le sélectionneur de 57 ans, sous contrat jusqu’en 2026, va donc désormais devoir reconstruire avec sa sélection. Il avait précisément réussi brillamment cet exercice à son arrivée, en mai 2018. La Squadra Azzura avait rapidement enchaîné les bons résultats. Avant, donc, de gagner l’Euro.

Il est une nouvelle fois l'heure de la reconstruction pour Mancini et ses joueurs (iconsport)
Il est une nouvelle fois l'heure de la reconstruction pour Mancini et ses joueurs (iconsport)

Mancini va désormais donc chercher désormais à refaire de son équipe un collectif redoutable. Pour repartir du bon pied, ses joueurs vont déjà chercher à remporter leur prochain match, même si celui-ci n’a aucun enjeu. Ce mardi 29 mars, les Transalpins se déplaceront à Konya pour aller y défier la Turquie. S’ils veulent éviter de subir une nouvelle fois le courroux de leurs supporters, les coéquipiers de Giorgio Chiellini feraient mieux de l’emporter.