S'il y a bien une seule chose positive dans ce marasme qu'est le club des Girondins de Bordeaux, c'est l'effectif. Passé les très lourds problèmes administratifs propres aux Marine et Blanc, Bruno Irlès a réussi à créer très rapidement une alchimie solide entre les joueurs qui sont tous arrivés en trombe à partir de la fin du mois d'août. C'est simple, Bordeaux n'a plus perdu depuis le 7 septembre et une défaite face à Dinan-Lehon. Depuis, les rencontres en Coupe de France se passent à merveille tandis que la remontée au classement de National 2 est opérée. Avec la récente victoire 1 à 0 sur la pelouse du Poiré-sur-Vie, les Girondins sont 5es. Ils accusent de 8 points de retard sur le leader, mais ont encore un match en moins. On aurait pu croire que cette atmosphère serait un frein pour Andy Carroll. C'est finalement tout l'inverse.

Andy Carroll se plait à Bordeaux

Dans une interview accordée à The Independant, Andy Carroll a pris le temps d'évoquer son intégration à la vie bordelaise. Ce dernier se réjouit de pouvoir profiter du football sans que la partie obscure de la notoriété ne l'affecte. L'ancien de Liverpool en profite justement pour avouer son affection pour la ville et le club bordelais. "Je me sens très proche de Bordeaux. Même s’il évolue en quatrième division, le club va désormais essayer de retrouver sa grandeur et dans mon cas, je n’ai jamais baissé les bras. Nous avons beaucoup de points communs et, inconsciemment, c’est probablement aussi ce qui m’a poussé à porter ce maillot", explique-t-il.

Avant de faire l'éloge de son vestiaire qui ne le prend pas pour une attraction, lui qui a côtoyé les sommets du football. "Nous sommes ensemble, personne ne parle de moi à cause de ce que j’ai été ou de ce que j’ai fait dans le passé. Ils me traitent comme une personne comme les autres, quelqu’un qui fait son travail comme tout le monde. Il n’y a pas d’égo ici, pas de groupes différents. Cela correspondait beaucoup plus à ce que je recherchais à ce moment de ma vie", admet-il. Il n'y a plus qu'à espérer que la mayonnaise continue de prendre pour espérer, peut-être, voir les Girondins de Bordeaux remonter en troisième division dès la fin de saison.