Après avoir donné la liste des 23 joueurs appelés pour le prochain rassemblement de l'équipe de France, Didier Deschamps a longuement échangé avec les journalistes en conférence de presse. Avec sa bonne humeur habituelle, le sélectionneur des Bleus est notamment revenu sur la méforme de Kylian Mbappé, le retour de Jonathan Clauss et ses conséquences, et sur l'actualité de ses joueurs. Dans un premier temps, il a tenté de donner des explications au passage à vide de son capitaine.
"Il n'est pas au mieux de sa forme, bien évidemment à l'image des résultats de son club certainement. Kylian, avec tout ce qu'il est capable de faire, l'influence sur son équipe, ç'a une grosse incidence. Est-ce que c'est sa période estivale où il n'a pas eu une préparation classique ? Je n'ai pas d'inquiétude sur Kylian, son envie, son état d'esprit de compétiteur. Lui-même ne peut pas être satisfait de ce qu'il fait. Même quand il fait des choses bien, il a envie de faire mieux. Il y a encore des matchs ce week-end et les deux matchs avec la France."
Didier Deschamps et le poste de latéral droit
Toujours en manque de joueurs compétents au poste de latéral droit, Didier Deschamps a enfin pu compter sur un Jonathan Clauss en forme. L'occasion de replacer Pavard dans l'axe. "Je peux aussi réaxer Benjamin Pavard, qui joue dans l'axe. Ça fait deux options. Je peux avoir six défenseurs centraux, même si Lucas Hernandez est sélectionné en tant que latéral gauche au départ. Mais entre Jules et Benjamin, celui qui est mis dans l'axe c'est Benjamin Pavard, qui a plus de difficultés au poste de latéral. Il y jouait de temps en temps, il n'y joue plus du tout. Jules alterne, même s'il alterne moins ces derniers temps. Il sait ce que j'attends de lui. Il occupe ce poste depuis un bon moment."
Le manque de considération des entraineurs français
Comme évoqué dans une interview précédente, Didier Deschamps estime que les entraineurs français ne sont pas reconnus à leur juste valeur. "Cela ne m'inquiète pas. Mais sans vouloir enlever de la qualité à Gattuso ou Grosso, mais la considération que l'on donne aux entraîneurs français est infime. À qui la faute? Je ne veux pas mettre la faute sur les autres, mais il y a les gens qui décident forcément, mais aussi une évaluation ou analyse qui n'amène pas à choisir des entraîneurs français.
C'est regrettable, ce n'est pas d'aujourd'hui. Cela ne va pas dans le bon sens, alors qu'il y a des très bons entraîneurs français qui sont en attente et qui malheureusement continuent d'attendre. Certains sont obligés de prendre des destinations exotiques. Mais ce n'est pas une tendance qui me donne le sourire. Est-ce que ça changera? Je ne suis pas là pour juger des entraîneurs étrangers. Mais les entraîneurs français, en général, sont plutôt sous-cotés"