Ce samedi, Axel Disasi et Youssouf Fofana ont répondu aux interrogations des journalistes dans le cadre d'une conférence de presse pour la Coupe du monde. Pour le premier cité, c'était sa grande première face aux médias avec la tunique des Bleus. Voici ses réponses.
L'arrivée de Disasi chez les Bleus
"Quand on arrive en équipe de France, on se sent bien. (...) Etant au Stade de Reims, les portes de l'équipe de France sont loin. Mais à force de travailler, jour après jour, on se rapproche petit à petit des Bleus. Je suis très fier d'avoir accompli ça. Si je revois tout le parcours effectué, c'est une grande fierté d'être ici aujourd'hui. Je suis nouveau, il y a certains joueurs qui ont leurs habitudes et leurs préférences donc on fait un peu attention à ça. Mais depuis que je suis ici, le groupe est très cool, on m'a très bien accueilli et ça se passe très bien. Que ce soit le coach ou certains joueurs, ils m'ont dit de rester moi-même. J'ai la chance d'avoir Youssouf et Aurélien que je connais bien avec moi."
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Quels sont les favoris selon Disasi ?
"Chaque fan de football va prendre du plaisir à regarder cette Coupe du monde. On espère du spectacle et plein de buts. Les favoris ? Je pense que c'est au public de dire qui est le favori. Pour la journée de demain, on ne sait pas encore si on regardera le match (Qatar - Equateur). On est là pour regarder les autres matchs et prendre du plaisir à regarder la Coupe du monde".
Quelles sont les qualités qui ont permis à Disasi d'arriver ici ?
"Tout d'abord mes qualités naturelles, la puissance, etc. Je pense aussi qu'il y a mon intelligence de jeu, mon anticipation et ma qualité technique. Pour réussir au haut niveau, il faut avoir tout ce bagage-là. J'ai dû travailler et batailler pour montrer que je savais faire autre chose et que j'avais d'autres attributs que mon seul physique. (...) Si je suis ici, c'est pour jouer et pas profiter du soleil. J'ai démontré des qualités. En tant que compétiteur, on a envie de jouer, après il y a de la concurrence et les choix du coach. Il faut montrer aux entraînements qu'on a envie de jouer, de pouvoir assurer."
Comment a-t-il vécu l'appel de Didier Deschamps ?
"Je voudrais d'abord revenir sur les incidents face à Marseille. Ma réaction face au corps arbitral était faite à chaud. Ce sont des propos que je n'aurais pas dû tenir. J'espère que cet épisode me servira de leçon à l'avenir. Sur les heures qui ont suivi le match, c'était les montagnes russes. Au moment du coup de fil, c'est beaucoup de joie et de fierté. Ces heures ont été un peu folles, mais tout est rentré dans l'ordre."
Quels sont ses objectifs de cette Coupe du monde ?
"Le coach m'a dit qu'il avait confiance en moi, qu'il voyait que je faisais du bon travail en club. Moi je suis ici pour apprendre, c'est un premier rassemblement pour moi. Je vais voir ce que c'est le niveau international."
En quoi Ousmane Dembélé est un joueur spécial pour Disasi ?
"On connaît tous ses qualités. Avant de venir ici, je le connaissais pas lui. Sur les premiers entraînements, je peux vous dire que ses crochets sont vrais. On pourra s'appuyer sur lui pour pouvoir faire une très grande compétition.
Sur la rencontre face à l'Australie
"On s'attend à un match difficile. Chaque équipe va jouer son va-tout. A nous de bien nous préparer pour faire face à cet adversaire et commencer la compétition du mieux qu'on puisse le faire."
Qui sont les ambianceurs du groupe ?
"Quand il y a beaucoup de jeunes, ça se charrie pas mal. Je pense que c'est bien, ça apporte une atmosphère tranquille dans le groupe, dont on aura besoin pour faire une bonne compétition. Avec le sérieux de certains, c'est un bon mélange pour prendre du plaisir savourer chaque instant qu'on passe tous ensemble. Avec Youssouf, il suffit de rien pour qu'on se taquine. Petit à petit, je prends mes marques et ça se passe très bien."