A la veille de la première rencontre de l'équipe de France dans ces éliminatoires pour l'Euro 2024 face aux Pays-Bas, Kylian Mbappé et Didier Deschamps se sont successivement rendus en conférence de presse. Pour le premier, son nouveau rôle de capitaine a pris le pas sur les autres sujets. Dès son arrivée devant les journalistes, le sélectionneur des Bleus a, lui aussi, pu répondre à des interrogations sur son choix de donner le brassard à Kylian Mbappé plutôt qu'à Antoine Griezmann. Autrement, il s'est exprimé sur l'adversaire de l'équipe de France de ce vendredi soir en passant, notamment, par ses choix tactiques à venir.
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Didier Deschamps justifie le choix Mbappé et rassure pour Griezmann
Dans un premier temps, Didier Deschamps a été appelé à répondre aux interrogations sur son choix d'avoir donné le brassard à Kylian Mbappé. Il revient également sur la réaction d'Antoine Griezmann qui a fait tant parler depuis plusieurs jours. "Je ne vais pas rentrer dans les détails. Vous savez comment ça s'est passé chronologiquement. J'ai pris la décision lundi soir. Kylian est habitué à être dans ce groupe depuis un moment. Il ne sera pas seul. Ca se met en place naturellement. Le plus important est que ce ne soit pas un poids de plus pour Kylian."
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Avant de poursuivre. "J'ai eu des discussions, je ne vais pas rentrer dans les détails. Je peux vous assurer qu'Antoine, depuis lundi, est très souriant. Qu'il ait eu de la déception sur le moment, elle est légitime. Mais ça s'est arrêté là. De ce que je vois, chacun a le même objectif par rapport au groupe. Antoine est vice-capitaine, il a un rôle important comme il l'a toujours eu. Il est rayonnant, resplendissant, que ce soit dans les séances ou dans la vie de groupe."
Sur ses choix tactiques pour les Pays-Bas
Alors qu'il a ensuite rappelé que son groupe actuel était composé de 18 des 23 joueurs présents au dernier Mondial, Didier Deschamps a expliqué qu'il ne changerait pas forcément grand-chose à sa tactique. Il veut que sa formation soit compressive et qu'elle ne laisse rien passer. "Sur les 23 il y en a 18 qui étaient là sur la dernière compétition. L'objectif est toujours le même, on part sur une phase de qualification qui n'est jamais évidente. Pour moi, l'objectif est de mettre une équipe qui a le plus de possibilité d'embêter l'adversaire. C'est toujours un rapport de force. Je reste là-dessus pour avoir le ballon plus que l'adversaire et les obliger à défendre."
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Il évoque enfin l'adversaire de ce vendredi, les Pays-Bas. "Ils ont eu deux ou trois blessés avant, virus, pas virus... Ce dont je suis sûr, c'est qu'ils auront une équipe compétitive en face de nous. Je n'ai pas plus de réponse que vous, je ne vais pas jouer avec l'anxiété. Ca ne change rien pour nous ni la qualité de cette équipe (...) Il n'y a jamais de rentrée tranquille, mais ça nous demande d'être performants tout de suite. Ces deux matchs-là sont importants, même s'il y aura d'autres points à prendre après."