Free dénonce un favoritisme
Depuis quelques années, les droits TV vendus par la Ligue de Football Professionnel sont sujets à controverse. Lorsque Mediapro a acheté les droits pour 800 millions d’euros, ça ressemblait à l’affaire de l’année. Ça a tourné au fiasco du siècle. Le groupe espagnol n’a pas été en mesure de payer son dû et la ligue a été contrainte de revendre cette part à un autre. Les autres diffuseurs (Canal +, BeIN Sports, Free), qui se partagent le restant du gâteau, ont l’impression d’être les dindons de la farce.
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Ces trois groupes contestent le prix de la revente des droits à Amazon, 250 millions d’euros. Ils jugent cet accord très en dessous du marché et dénoncent ainsi une concurrence déloyale. Canal + et BeIN Sports avaient déjà lancé une procédure contre la ligue. Selon L’Equipe, Free vient d’entamer la même démarche. L’opérateur, qui diffuse tous les matchs en quasi-direct, souhaite voir son contrat de 42 millions d’euros revu à la baisse.
Une révolution des droits TV français ?
En vendant une grande partie des droits à Amazon, la LFP souhaite certainement collaborer avec un diffuseur sur le long terme. Ces dernières années, les fans de football et de Ligue 1 ont souvent déploré la trop grande multiplicité des offres pour suivre leur sport favori en intégralité. Free, qui tient un rôle plus spécifique dans le paysage footballistique français, a plus de chances d’avoir gain de cause que ses co-accusateurs.
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Surtout que la demande de Canal + est plus extrême, car la chaine cryptée souhaite simplement se débarrasser de ses droits. Malgré la place historique du diffuseur au sein du football français, tous les fans ne s’en plaindraient pas. Avec Amazon, la Ligue 1 tient une plateforme stable financièrement et saluée pour la qualité de sa couverture.