C'est désormais officiel - et ça n'a pas échappé à Marco Rose. La Fédération internationale de football (FIFA) a ce mercredi annoncé - via un communiqué - l'identité des pays qui organiseront la Coupe du Monde 2030. Et les heureux élus ne seront autres que l'Espagne, le Maroc et le Portugal, qui avaient présenté une candidature commune. Mais un accord entre les confédérations européenne (UEFA), africaine (CAF) et sud-américaine (CONMEBOL) prévoit que trois des rencontres de la compétition se tiendront en Argentine (à Buenos Aires), en Uruguay (à Montevideo) et au Paraguay (à Asuncion).
- À lire aussi : Officiel, RB Leipzig : Marco Rose succède à Domenico Tedesco
Une manière symbolique de célébrer le centième anniversaire de la première édition du Mondial, en 1930, qui s'était à l'époque tenue en Uruguay. À cet effet, la cérémonie d'ouverture sera également organisée au stade Centenario, là "où tout a commencé". Cette 24e Coupe du Monde se déroulera donc au travers de six pays, sur trois continents différents. Une décision inédite qui n'a pas tardé à faire réagir de nombreux acteurs de la planète football, dont Marco Rose, l'entraîneur de Leipzig.
Marco Rose : "Nous serrons et serrons encore la vis"
"Comme vous pouvez le constater, je me pose beaucoup de questions. Je suis également très surpris. Mais ma première pensée a été ce que je dis toujours, à propos de beaucoup de choses. Nous serrons et serrons encore la vis, nous trouvons de nouvelles choses, quelque chose de spécial ici, quelque chose de différent là.
Et à un moment donné, nous jouerons sur l'Everest parce que nous pourrons y créer un terrain de jeu et le commercialiser, a ironisé le coach allemand après la défaite de son équipe face à Manchester City (1-3) ce mercredi. La période où un pays pouvait se réjouir d'organiser une Coupe du monde, voire deux, a été très bonne. L'Autriche et l'Allemagne accueillaient l'Euro. On pouvait célébrer cela, c'était facile à organiser et il y avait des chemins courts, ce qui n'arrivera probablement plus. Il semble que nous ne soyons pas au bout de cette spirale. Et je pense que c'est dommage, voire stupide."